Le CAC 40 s’essouffle avant la sortie de l’année
Jeudi 19 décembre 2019 – Selon les analystes boursiers, le marche français a connu une journée compliquée, marquée par une tendance négative qui a ébauché une remontée vers l’équilibre, mais trop tard pour conclure la séance dans le verte. Le CAC 40 a ainsi terminé la journée avec une petite perte de 0,27%, à 7 274,48 points.
La situation européenne est restée loin d’être idyllique, notamment en raison de la menace de Donald Trump vis-à-vis de l’Union européenne. Le président américain a menacé de hausser les tarifs douaniers à l’encontre de la communauté économique d’Europe si elle n’achète pas "à grande échelle" le pétrole et le gaz américains. Cette menace n’a pas manqué d’influencer les marché boursiers, principalement en Europe.
Ce vendredi, les nouvelles chiffres de l’inflation aux États-Unis ont confirmé les craintes des analystes, qui étaient déjà préoccupés par la situation économique difficile dans le monde. Selon les données de la Federal Reserve, l’inflation a rebondi à 2,4% sur un an au cours du mois de décembre, contre 2,3% en octobre. Cela suscite des inquiétudes quant à la poliique monétaire américaine et influence les marché boursiers.
Les Bourses internationales ont également accusé une perte sèche, avec en tête le Nikkei japonais, qui a chuté de 0,29%. Toutefois, Wall Street a rebondi lors de la séance estivale, grâce en partie à la volatilité due à l’expiration des options et des contrats à terme sur les indices et les actions.
Parmi les valeurs en vue, Scor a terminé la semaine avec l’une des fortes progressions du SBF 120. Le réassureur a conclu la séance avec une hausse de 2,43%, grâce à une nouvelle recommandation pour rester dans le verte. Eutelsat, par contre, a fermé la marche du SBF 120 pour la dernière séance avant de quitter l’indice. Le groupe français cède 7,91% avant de repartir du SBF 120 avec Casino Guichard et Euroapi.
Enfin, voici quelques chiffres utiles pour les investisseurs : en 2023, près de 49,5% des investisseurs qui détiennent du capital d’entreprises françaises du CAC 40 ne résident pas en France. La Banque de France a présenté son étude ce vendredi, mais l’institution rappelle que la part de 1 093 milliards d’euros d’actions est "proche des trois années précédentes".