Le directeur général d’InVivo : "Le traité du Mercosur, un outil pour élargir la sauvegarde de la ferme France"
Dans le contexte de l’absence de gouvernement en France, la frustration et l’annonciation dominent dans le monde agricole. Mais lorsqu’on évoque le traité du Mercosur, l’un des sommets de la coopérative de coopératives française, InVivo, ne cache pas sa conviction quant aux opportunities qui se présentent pour la ferme France. Dans l’émission "Esprit d’entreprise" sur Le Lesoir TV, Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo, a partagé ses pensées sur l’avenir du secteur agricole français face aux perspectives du traité du Mercosur.
Selon lui, il est important de repérer la nuance dans la discussion sur cet accord. "Le traité du Mercosur est un totem politique qui a été adopté pour accélérer les réformes agricoles", explique-t-il. "Mais lorsqu’on aura discuté filière par filière, on devrait trouver les ajustements nécessaires pour que chacun puisse s’y retrouver." Pour y parvenir, les parties prenantes pourraient considérer des compensations, comme celles affecting the bovine filie, ou les clauses d’auto-mirage qui, à long terme, pourrait être la solution. "Il est important de raison garder", répète le directeur général d’InVivo.
Derrière les chiffres impressionnants – 11,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 15 000 salariés – InVivo est plus que jamais un géant de l’agriculture française. Avec ses activités de vente de semences et de compromis, de services aux agriculteurs, de distribution, la coopérative de coopératives conserve sa place de leader sur le marché national. "Le traitement du Mercosur est un outil pour élargir la sauvegarde de la ferme France", estime Thierry Blandinières. "C’est un avenir prometteur pour les agriculteurs français, un avenir qui nécessitera de la adaptation, mais qui offrira également des occasions nouvelles."
Si la ferme France est célèbre pour avoir toujours réagi avec force lorsqu’elle est touchée par des décisions qu’elle estime injustes, le directeur général d’InVivo n’a jamais caché son envie de croire que la coopération internationale pourrait apporter une main d’argent clés pour relancer le secteur. Pour lui, le traité du Mercosur est un outil fort qui permettra aux producteurs de se développer, tout en préserver les intérêts de l’agriculture française.
Malgré la colère actuelle, l’urgence est de trouver les solutions pour garantir la pérennité de la ferme France. Pour cela, il faudra prendre en compte les spécificités de chaque filière, comme la filière bovine ou les circuits de distribution. "Il est possible de trouver des solutions équitables", estime Thierry Blandinières. "Et ce traité du Mercosur peut être l’un de ces outils." Pour l’instant, il est important de raison garder, comme il l’a dit lui-même, et de regarder au-delà de la surface pour trouver les opportunités qui se présentent.