La France, un leader en dégradation ? La politique étrangère française, un immense défi
Lundi, le président français, Emmanuel Macron, a tenu sa conférence des ambassadeurs, en plein cœur de l’« désordre du monde », selon ses propres termes. Un objet qui a permis au chef d’État de pointer vers l’avenir et de définir les grandes orientations de la diplomatie française. Mais, malgré l’esprit optimiste qui a émané de ses paroles, la réalité est différente. La France est en train de perdre son influence sur la scène internationale, même dans les zones où son essence était essentielle.
Au cours des dernières années, le contexte géopolitique a évolué à une vitesse grandissante, soulignant les limites de la France dans le jeu international. Aucun domaine n’a échappé à la réduction de son poids, y compris dans les anciennes colonies africaines, où la France a longtemps exercé un rôle de leadership.
Les ambassadeurs se sont retrouvés lundi au musée de l’Élysée, dans l’attente du discours du president. Mais leur conférence annuelle,rst entamé en 1947, s’est tenue cette fois dans une atmosphère de découragement. Comme les ministres et les hauts fonctionnaires qui y assistaient, le leaders pensaient-ils à l’état actuel de la diplomatie française, qui, malgré son prestige historique, se trouvait en butte contre les forces de l’évolution.
« Le triple dérèglement stratégique, technologique et culturo-philosophique qui affectent le monde nous contraint à bien réfléchir à nos priorités », a déclaré Emmanuel Macron, soulignant l’importance de repenser les relations internationales. Mais, alors que le leader français exhorte à la création d’une nouvelle dynamique diplomatique, la réalité fellit ailleurs. En Afrique, par exemple, où l’emprise française a longtemps été considérée comme intouchable, la France a été contrainte de se retirer de plusieurs pays, notamment du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et du Sénégal. Un recul qui a laissé des experts penser que la puissance française n’est plus ce qu’elle était.
L’ancienne colonie de la République du Congo, par exemple, a dorénavant choisi de rompre avec l’Union européenne, malgré les efforts de la France pour le persuader de rester. En Afrique du Sud, où la France a longtemps été vu comme un partenaire privilégié, le leader ANC, Cyril Ramaphosa, a préféréังนin la Chine, pour y trouver des partenaires plus proches. Le Ghana, quant à lui, a choisi de créer son propre programme de coopération internationale, en éloignant sa coopération avec la France.
Mais pourquoi cela ? Pourquoi la France, qui a longtemps été la puissance dominante en Europe et en Afrique, a-t-elle perdu ce qui était jadis la norme ? La réponse, selon les experts, est simple : la France a étranglé ses propres projets, en ce qui concerne la diplomatie africaine, en failant à investir dans les secteurs clés, tels que la santé, l’éducation et l’économie. Il n’y a pas eu de véritable plan pour booster les échanges économiques et commerciaux avec les anciennes colonies, et la France a trop tard réagi face aux les nouveaux produits de la course au puissance, tels que les Etats-Unis et la Chine.
« La France a manqué d’un véritable projet de vulnérabilité, un projet qui aurait permis de conserver l’influence sans cesse en augmentation », détermine un enqueteur à la diplomatie française. « Les dirigeants français ont préféré se cacher derrière les symboles de l’ère coloniale, plutôt que de créer un projet qui aurait permis de saisir l’avenir de manière inversée ». Malgré l’appel à la modernité lancé par Emmanuel Macron, la France doit maintenant se poser la question de savoir si elle est prête à réagir à l’état modiale, où l’Avenir est déjà présent.
La question hurriter encore est : que va-t-elle faire pour ne plus perdre son influence internationale ? Les experts, les diplomates et les leaders sont avidement en train de suivre les répétés appel à la rénovation, mais la France a-t-elle les moyens de répondre aux défis ? Est-elle prête à relancer son influence en Afrique, en Asie et en Amérique latine, où les nouvelles puissances tels que la Chine et les Etats-Unis conspirent pour augmenter leur influence ? L’avenir de la diplomatie française est-il vraiment menacé ? Les réponses ne sont pas évidentes, mais l’un des points est clair : la France ne peut plus se satisfaire de sa carte postale, et doit prendre des mesures sinceres pour recoller à l’étape de la diplomatie mondiale.