DÉCRYPTAGE – Le ministre de l’Intérieur, qui restera à la disposition du président de la République après la fin des Jeux, semble adopter une nouvelle forme de discrétion.
Le commandement est donné depuis les bureaux de La Provence, dernière étape d’une visite éclair à Marseille. Au téléphone avec Gabriel Attal, puis avec le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, la situation a subitement été jugée assez tendue vendredi à Sciences Po Paris pour nécessiter l’évacuation de la rue Saint-Guillaume, à Paris. Gérald Darmanin aurait volontiers demandé aux forces de l’ordre d’intervenir dans l’établissement pour déloger les manifestants pro-palestiniens, mais la direction de l’école n’a pas donné suite, préférant négocier avec les bloqueurs. De cet épisode chaotique, en Une de l’actualité tout le week-end, aucun mot de la part du ministre de l’Intérieur. Si ce n’est un bref encouragement adressé à Laurent Nuñez, « qui fait très bien son travail ». Rien non plus sur le soutien des députés de La France insoumise aux manifestants, ni sur la controverse entourant l’accord conclu entre ces derniers et la direction de Sciences Po.
Gérald Darmanin, qui s’est fait un nom à Beauvau sans jamais…
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