Une nouvelle étape vers une alliance de cartes?
Dans la foulée de l’impasse apparemment éterminante qui venait de sembler sceller son sort, le gouvernement Bayrou pourrait, en réalité, s’engager dans un pacte de non-censure avec les socialistes, avant même la déclaration de politique générale mardi prochain. Les discussions sont traversees d’incertitude, mais les parties en présence se tiennent éloignées de la perspective d’une rupture totale. Pour comprendre ce qui se joue derrière les coulisses, il est raisonnable de se rappeler qu’à l’origine, la gauche n’était pas très enthousiaste par rapport à l’idée de soutenir un gouvernement formé par l’Union démocrate et indépendante (UDI) et l’Union des démocrates et indépendants (UDI). Mais, les forces politiques en présence ont bougé ces derniers jours, et le contexte actuel pourrait très bien accueillir un accommodement.
D’après les informations concordantes, les négociations entre les ministres de l’Économie et les responsables socialistes se poursuivent dans l’ombre, et les conclusions pourraient être importantes. Il est question de concessions budgétaires considérables, relayées par des opportunités pour les partisans de l’opposition d’intervenirs dans les discussions, à condition, bien sûr, que les poids lourds de la gauche acceptent de pacifier les eaux tumultueuses de la champ, et mettent derrière les transports en commun. Malgré cette tendance aux compromis, l’accord demeure incertain, en raison de la question des retraites, l’une des thèmes les plus sensibles pour les anciens travailleurs.
Les spéculations enflammées ne sont pas légion qui ainsi contenir l’opinion que les socialistes sont prêts à faire des concessions importantes en termes de plan finances pour ne pas avoir à rendre compte de leurs choix politiques. Cependant, il est important de noter que les leaders socialistes n’ont pas encore validé ce qu’ils sont disposés à accepter, et qu’il est encore beaucoup de chemin à parcourir avant de franchir l’obstacle de la question des retraites.
Les échiques de la semaine à venir jouent un rôle décisif dans cette histoire. Mardi, le premier ministre François Bayrou devra sortir des cordes et présenter sa déclaration de politique générale, suivi d’une motion de censure à l’Assemblée nationale, tombant dans une majorité d’oppositions. Les chroniqueurs sceptiques continuent de se dire que le gouvernement ne tient pas ses propositions, et aider à briser les cris que les appréciations elles ne peuvent être mises en balance avec les raisonnable, mais certainement pas avec les choix âprement défendu par les partisans de l’opposition. Cependant, il estअ partisan a fort de la confiance en l’avenir incertain.