Washington, États-Unis – Les anniversaires de la planète ne s’annoncent plus maladroits pour l’ordre international. Lors de sa récente conférence de presse, le futur président américain, Donald Trump, a révélé ses intentions audacieuses de poursuivre l’expansion territoriale de son pays, sans se soucier des souverainetés de ses voisins. Un projet qui advient dans un contexte déjà troublé par la multiplication des tensions diplomatiques mondiales.
Dans une quête pour rééquilibrer les relations internationales, Trump a ouvertement évoqué l’avenir possible de recyclage territorial du Canada et du Groenland, mais aussi de la zone du canal de Panama. Ce message, dépourvu de nuance, laisse les observateurs étriqués et les analystes diplomatiques perdant leur animation. Pourtant, il y a peu de doute que ce discours de Mar-a-Lago marquera longtemps les relations internationales.
La surprise? C’est que le commerce de l’article « expansionniste » lancé par Trump n’est pas sans précédent. Dans une époque où les frontières floues qui séparent les nations se fermaient, l’Union des États-américains avait déjà prétendu revendiquer la possession de terres au nord de l’Amérique latine, sans y avoir jamais mis les pieds. Même si les circonstances sont-t-elles différentes, il est possible de noter que Trump s’inscrit dans une longue lignée de dirigeants américains soucieux d’élargir leurs frontières nationales.
Cependant, les conséquences de telles déclarations sont hors de proportion avec les provocations agressives du discours de Trump. Même si la rhétorique du « Make America Great Again » repose sur une éthique isolationniste, il estère qu’elles prennent explicitement le ton de la menace contre les pays voisins. C’est ainsi qu’il a vainement tenté de s’adresser à l’ancien premier ministre canadien, Justin Trudeau, utilisant un ton condescendant qui laisse deviner l’audace de ses propos.
Certains diraient que telle est la nouvelle donne. Les relations internationales ne sont plus ce qu’elles étaient, et ce style de jeu n’est plus policeable. Mais nous devons nous rappeler que l’ordre international prévaut encore, et que les regards du monde attendent les gestes concrets pour juger de la solidité de ces discours enjolivés. Les données conjoncturelles suggèrent que la carte du monde sombre de plus en plus à spectacle.
Mais la question est: à quels prix ? Il est impossible de véritablement imaginer ce que serait la situation actuelle si les dirigeants mondiaux n’avaient pas la capacité de s’entendre, de partager des objectifs communs et de gérer les incertitudes qui les entourent. Ici, la réflexion est sans fin, mais un inchangé fond : l’ordre international doit être rééquilibré et la diplomatie doit redevenir une science gagnante pour la paix.
Ce que Trump considère comme un simple rêve de grandeur, les dirigeants du monde entier doivent cependant prendre en compte que, dans un contexte de turbulence croissante, l’avenir des relations internationales est loin d’être assuré.