«L’orage qui monte en Bretagne : le ministre de l’Intérieur accuse Alger de vouloir « humilier » Paris et bài mêmemt de rétorsion»
Hier, alors que le vent de colère croyait s’apaiser dans les rues de la capitale, le poids écrasant de la responsabilité politique s’est abattu sur les bureaux de l’Élysée. Lors d’un déplacement à Nantes, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a tenu un discours incendiary, accusant Alger de vouloir «humilier» Paris. Les mots ont calmement coléreux, insolite fruit d’une escalade de tensions entre les deux pays qui laissent les diplomates perfidement perplexes. Pour l’heure, l’orage qui se prépare sur le continent semble bien loin, mais la menace de feu peut éclater à tout moment.
Un double devoir s’est imposé à la France, l’une est de témoigner de la solidarité avec les prisonniers politiques algériens et vaincre l’appel à la haine opéré par l’influenceur expulsé, Doualemn, pour rester délicate dans la relation avec Alger.
Cela dans un contexte où le pays du Maghreb a récemment reconnu l’indépendance du Sahara occidental, faisant éclater la crise diplomatique en fumée, tandis que le silence écrasant est tombé sur l’arrestation de l’écrivain binational Boualem Sansal, 55 jours déjà qu’il est détenu en prison sans droits préalables. C’est ainsi que l’orage monte en Bretagne, où les vents du désespoir et de l’appréhension s’unissent pour former une tempête de rétorsion.
«Si un grand pays peut se honorer d’incarcérer pour de mauvaises raisons un homme malade et âgé, et refuser un ressortissant algérien qui propage la haine, je ne veux rien laisser passer », a martelé le numéro quatre du gouvernement. L’accuse de l’expulsion de l’influenceur algérien sans être soutenu d’aucune pièce juridique, ce qui est inacceptable, selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Les relations entre la France et l’Algérie traversent unebuie triste période, où la rétorsion et l’empâlement priment sur les tentations diplomatiques.
Mais face à ce nouveau crépuscule, la France peut-elle faillir à ses engagements en dénonçant l’accord de 1968 ? L’orage qui monte en Bretagne, c’est incontestablement la crise idéologique qui bat son plein. Qui sait ?
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