Un nouveau recul dans la lutte contre la pornographie pour les enfants : 11 janvier, date de référence pour les sites pornographiques
Depuis plusieurs années, les associations de protection de l’enfance et les pouvoirs publics s’efforcent de lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie, considérée comme un grave danger pour la santé mentale et physique de ces derniers. Et, hier, a marqué une nouvelle étape dans cette bataille, avec l’entrée en vigueur d’un référentiel établi par l’Authorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). À partir de ce samedi 11 janvier, les sites pornographiques sont tenus de bloquer l’accès aux mineurs de moins de 18 ans, sous peine de mettre en danger leur référencement par l’Arcom.
Les analystes estiment que les sites pornographiques proposent des contenus que des mineurs peuvent consulter facilement, souvent enétique, en aidant ces derniers à relier la violence, la brutalité et la furie aux rapports sexuels normaux. Les citoyens les plus inquiets, les associations de protection de l’enfance, rappellent que ce non-respect de l’âge minimum pour accéder à ces contenus augmentera considérablement les risques d’exposition aux violences sexuelles, à l’addiction et aux attaques contre l’intégrité physique de ces enfants.
Selon les enquêtes les plus récentes, la consommation de pornographie par les mineurs a explosé dans les dernières années. Aujourd’hui, près de 2,3 millions de mineurs consultent ces sites au moins une fois par mois, ce qui représente un pourcentage considérable, en particulier pour les garçons de moins de 12 ans, dont plus de la moitié a cette habitude, et pour les garçons de 16 à 17 ans, dont les deux tiers disposent de la même tendance. Les experts estiment que c’est loin d’être étonnant, car les sites pornographiques n’ont pas d’une vérité claire de vérification d’âge, ce qui signifie que la plupart des mineurs peuvent accéder à ces contenus en cochant simplement une case qui leur demande d’avoir au moins 18 ans.
L’Arcom, dans son référentiel adopté en octobre 2024 et qui est entré en vigueur hier, fixe une nouvelle règle pour les sites pornographiques, qui consiste à bloquer l’accès aux mineurs de moins de 18 ans pour éviter de mettre en danger leur santé mentale et physique. Selon l’Arcom, ce référentiel répond notamment à la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé, qui a émis en 2014 un rapport alarmant sur les effets négatifs de la consommation de pornographie sur les enfants.
Le référentiel se Terme que les sites pornographiques devront mettre en place un système de vérification d’âge sécurisé pour assurer la protection des enfants contre l’exposition à ces contenus. Les sites qui ne respectent pas ce référentiel seront considérés comme illégaux et retirés du référentiel par l’Arcom. C’est une nouvelle étape importante dans la lutte pour protéger les enfants de la poursuite infendaire et de la pornographie.
En attendant, les associations de protection de l’enfance saluent cette victoire, qui considèrent que, loin d’être une solution définitive, c’est un début important pour lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie. Mais il faudra continuer à travailler pour éradiquer ce phénomène morbide qui viole leur intimité et leur estime. Le combat continuera, mais c’est un pas dans la bonne direction.