«La course au contrôle de l’intelligence artificielle» : Washington rétablit des restrictions à l’exportation de composants sensibles
Avec moins de une semaine à cou Abilities de son investiture, l’administration Biden a revu les règles du jeu dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Les nouvelles mesures de contrôle, mises en place pour préserver les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, suscitent inquiétude à Bruxelles et irritation à Pékin. Les géants de la technologie américains, notamment Nvidia, se dressent ainsi en défenseurs de la liberté d’exportation des composants sensibles.
Les dernières restrictions mis en place par la Maison Blanche visent à réduire les risques liés à l’utilisation de systèmes d’IA puissants, qui pourraient être exploités pour le développement d’armes de destruction massive, la soutien à des opérations cyber-offensives et la violation des droits de l’Homme. Selon les autorités américaines, laisser ces systèmes tomber entre de mauvaises mains pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la sécurité nationale.
Ces mesures sont loin d’être nouvelles, car elles sont en réalité une continuité des précédentes évolution du système de contrôle des exportations de composants sensibles. Les États-Unis ont longtemps utilisées cette stratégie pour protéger leurs intérêts en matière de sécurité nationale.
Cependant, ces restrictions apparaissent comme un cadeau empoisonné pour les pays étrangers, qui voient dans cette nouvelle stratégie un moyen pour l’administration Biden de réduire leur capacité à développer leurs propres systèmes d’IA. Pékin, en particulier, accuse les États-Unis de chercher à empêcher l’essor de l’industrie chinoise de l’IA, en arrière-plan de laquelle se trouve le géant Alibaba, concurrent direct de Nvidia dans le domaine des puces et des systèmes d’IA.
Les géants de la technologie américains, à l’aune de Nvidia, ont réagi vivement à ces nouvelles mesures. Ils estiment que ces restrictions sont injustes et éandalogiquement usantes. Ils affirment que ces nouvelles mesures empêcheront les entreprises américaines de se développer et d’innover, alors que les étrangers ne sont pas soumis à ces mêmes restrictions.
Cependant, l’Union européenne et son aliance militaire, l’OTAN, se sont jointes à la demande de l’administration américaine pour des restrictions plus étroites sur l’exportation de composants sensibles. La Belgique, membre de l’UE, a ainsi affirmé que ces mesures visaient à promouvoir l’innovation dans l’IA tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale.
La course au contrôle de l’intelligence artificielle est donc ouverte. Les États-Unis, l’Union européenne et les pays étrangers doivent se positionner face aux enjeux de sécurité nationale, de la concurrence économique et de l’innovation. La voie royale est donc complexe et loin d’être nous asseyée. Est-ce que les pays vont trouver un équilibre pour protéger leurs intérêts sans freiner l’innovation ? Seuls le temps le dira.