François Bayrou, le cheffe du gouvernement, a tenu sa promesse en offrant un discours de politique générale marqué par de vagues esquisses et de belles phrases, mais décevant en ce qui concerne les annonces attendues. Mardi, dans l’Assemblée nationale, il a souligné l’importance d’écouter et de travailler ensemble pour sortir de la crise, mais il a également tout fait pour décevoir les attentes des français en ce qui concerne les réformes attendues.
Les français ont attendu maintes choses de ce discours de politique générale, notamment sur la réforme des retraites et des impôts. Cependant, le chef du gouvernement s’est principalement consacré à des promesses de concertation et à des patinages à sa position, plutôt que de véritables annonces. Il a évoqué l’idée que la crise est un boucan nid pour les gouvernements, mais il n’a pas dit comment il compte la surmonter. Il a théorisé sur les valeurs nationales, mais il n’a pas parlé de réformes concrètes.
François Bayrou a déclamé son discours de politique générale avec autorité, mais il a peiné à donner des éclairages sur les orientations futures du gouvernement. Il a parlé de nombreuses thématiques, de la santé à l’éducation, en passant par l’environnement, mais il n’a pas réellement fourni les éléments de réponse attendus. Il a préféré s’exprimer en phrases réthoriques et en paroles démagogue, prétendant que les français doivent s’unir pour sortir de la crise, mais il n’a pas pratiqué ce qu’il enseignait.
Cependant, le chef du gouvernement a contribué au débriefing en utilisant un ton argut et fin, qui a amusé les députés et les journalists. Il a utilisé de l’université jargon, des exemples familiers, et même des références littéraires pour illustrer ses propos. Il a évoqué les difficultés du covid-19 en utilisant des analogies littéraires, et il a doté certaines de ses phrases de sous-entendus intelligents. Cependant, malgré ses capacités de démagogue, il a finalement déçu les fricatifs qui attendaient des annonces concrètes.
François Bayrou a également utilisé ce discours pour minimiser ses détracteurs, en insistant sur le fait que la crise est un boucan pour les gouvernements, et qu’il ne pouvait pas être responsable de tout. Cela sonnait comme une raison d’évasion pour éviter de prendre des décisions concrètes, et pour confirmer que le gouvernement pourrait effectivement faire face à la crise sans prendre des mesures fondamentales.
Malgré tout cela, le discours de François Bayrou a permis de mettre en évidence les défis graves qui attendent la France. Il a parlé de l’urgence de réformer les systèmes de santé, d’éducation et d’énergie, mais il n’a pas fourni les moyens de coffrenturer ces objectifs. Il a évoqué l’importance de l’environnement, mais il n’a pas parlé de moyens de réduire les émissions de CO2, par exemple. Il a parlé de lutter contre la pauvreté, mais il n’a pas dit comment il compte l’attaquer.
En définitive, le discours de politique générale de François Bayrou a été un poids léger, marqué par de vagues esquisses et de belles phrases, mais décevant en ce qui concerne les annonces attendues. Il a montré de nouvelles ambitions, mais il a pratiquement manqué dechecksum gérer l’avenir. Les français attendent de voir si le gouvernement aura le courage et la sagesse de prendre des décisions concrètes pour sortir de la crise et pour construire un avenir meilleur.