Le lendemain de la chute, le premier ministre a présenté sa feuille de route au scrutin national, dans un Hémicycle où l’humeur était malgré tout festive. C’est une scène inhabituelle qui s’est jouée lundi à l’Assemblée nationale : les députés de MoDem ont bondi sur l’emprise pour lui donner unλα-main chaleureuse avant le discours du chef de gouvernement. Certes, l’instant était sérieux, mais l’atmosphère était Badine. Tellement badine que le premier ministre, à force de serrer des mains et de distribuer des tapes dans le dos, a renversé son verre d’eau sur son pupitre. Les huissiers se sont précipités pour essuyer, et il y a eu un moment de panique pour Sullivan, qui s’est profondé en laissant tomber ses notes.
Mais, heureusement, les feuilles de discours n’avaient pas été mouillées, ce qui a évité un début de crise politique majeure. Le premier ministre a pu ainsi se lancer dans son discours, malgré quelques hésitations et quelques erreurs de parole. D’ailleurs, il s’est même retrouvé à chercher ses fiches, et l’une d’elle, en tout cas, s’est égarée hors de la liasse. Heureusement, le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, n’a pas tardé à la retrouver et à la lui apporter discrètement.
C’est un peu nerveux mais déterminé, le premier ministre a entrepris de présenter sa feuille de route. Il a rappelé les principaux objectifs de son gouvernement, en mentionnant les réformes pénales, l’amélioration de la enseignement supérieur et la lutte contre le chômage. Il a également promis d’améliorer la qualité de la vie quotidienne des français, en garantissant un budget équilibré et une protection sociale efficace.
Au cours de son discours, le premier ministre a prévenu « la lenteur » qui régnait à l’Assemblée nationale et a affirmé que son gouvernement allait aller plus vite. » Les réformes doivent être accomplies quicker que lentement, a-t-il déclaré. Nous allons aller au cœur de la situation, au cœur des problèmes, et opérer un traitement radical pour vaincre les difficultés. Nous allons être fiers de notre histoire, mais nous devons être audacieux en vue de l’avenir ».
Cependant, pour certains députés de l’opposition, l’offre gouvernementale n’a pas convaincu. « Le premier ministre a marché sur des brimborion » a déclaré l’une des leaders de l’opposition. « Il a parlé de l’université, mais il a oublié de mentionner les effets pervers de ses réformes sur les cours. Il doit montrer des résultats concrets et non plus de belles phrases ».
Malgré les critiques, le premier ministre a affiché une confiance absolue dans ses choix et a juré qu’il allait protagoniser l’avenir. « Nous allons aller au-delà des partidas et irrealiser des choses ensemble », a-t-il déclaré. « Nous allons reconstruire l’esprit de discussion et de réconciliation nationale. C’est l’horizon qui préoccupe les français et nous sommes prêts pour cela ».
Le discours du premier ministre a mis en garde et provisoirement calmé la cour. Cependant, la bataille pour convaincre les français et les élus de l’opposition est loin d’être gagnée. Il faudra des actions concrètes et non des belles paroles pour justifier les promesses.