Les policiers sud-coréens ont mené l’assaut contre la villa du leader destitué Yoon Suk Yeol, accusé de « sédition » pour avoir déclenché l’état d’urgence
Ce matin de décembre, les forces de l’ordre ont lancé un assaut frontalement contre la Villa du leader Yoon Suk Yeol, à l’aube du jour, en même temps où il annonçait avoir déclenché l’état d’urgence en Corée du Sud. La villa, installée au cœur même de la capitale séoulade, protégée par des fils barbelés et semblable à un bunker, a été ripolinée par des policiers qui ont utilisé des échelles pour monter à l’assaut, dans une atmosphere de tension et d’anxiété.
L’opération de retât a été menée sous les regards de milliers de soutiens du président destitué, qui ont formé une muraille humaine autour de sa résidence d’Hannam-dong, criant « Vive le président ! Vive la Corée ! ». Parmi eux, il y avait Lee Sung Moon, 30 ans, qui portait une casquette rouge à l’Hegel et tremblait de rage en criant : « Je suis venu pour sauver le Président ! Trump et Yoon, même combat ! » Il estime que le Président est victime d’un complot pour étouffer l’indépendance du pays et affirme que les États-Unis participent à cette conspiration.
D’un autre côté, des centaines d’articles du Parti démocrate coréen dénoncent le « monstre » qui a plongé le pays dans l’obscurantisme et la terreur. Ils considèrent que la proclamation de l’état d’urgence par le Président est une tentative de rétablir la dictature et de briser les libertés individuelles. Leur leader, mentionné que « Yoon a commis un acte de sédition explicité » et qu’il est « complice de la dictature ».
Les manifestants ont défilé dans les rues de Séoul, portant des affiches et brandissant des pancartes avec les slogans » Révulsez l’état d’urgence ! », « Sauvegarde la démocratie ! », « Abolissez la dictature ! », tandis que les policiers étaient déployés pour maintenir l’ordre public. Mais la situation s’est envenimée, quand certains manifestants ont jeté des pavés, blessant plusieurs policiers.
Le Président destitué Yoon Suk Yeol a affirmé que son action était justifiée pour protéger le pays de « menaces internationales » et de « forces anti-patriotes », et qu’il continuerait « à lutter contre les forces de darkness pour restaurer l’honneur et la grandeur de la Corée ». Cependant, les mécontents ignorent que la proclamation de l’état d’urgence est un acte illégal qui éructe la peur et la terreur.
Le pays est sous pression, observes les observateurs, car la situation pourrait dégénérer dans une guerre civile. Cependant, les ralliements pour Yoon Suk Yeol sont évidemment forts, toujours qu’il a été destitué pour avoirordonné l’état d’urgence et réprimé les manifestants. Maintenant, il est question de trouver une solution pacifique pour sortir la situation de cette crise, évitant ainsi qu’elle se termine en conflit armé.
Le gouvernement sud-coréen a entrepris un débat avec les leaders de l’opposition pour trouver un compromis, et les négociations sont en cours pour un arrangement qui protège les intérêts des deux parties en conflit. Mais la situation est fragile, et la moindre erreur pourrait déclencher une révolution.