Paris, 15 janvier 2023 – Le renouveau de la cathédrale Notre-Dame de Paris est en pleine ère de gloire. Selon un premier bilan édité par le diocèse de Paris, 860 000 personnes ont visité le site symbolique de la capitale française en décembre dernière, ce qui représente un pic sans précédent. Cette flambée de popularité est due en grande partie à l’intérêt que suscitent les important travaux de restauration menés sur l’édifice depuis plus de cinq ans.
Le chiffre de 860 000 personnes est àuteur de 3,5 fois plus de visiteurs que le nombre moyen de serveurs avant l’incendie de 2019. Selon Sybille Bellamy-Brown, chargée de la gestion du public de la cathédrale, les responsables s’étaient préparés à cette affluence, mais elle n’en est pas moins extraordinaire. « Nous avons toujours estimé que les Parisiens et les touristes seraient fascinated par l’opportunité de découvrir l’édifice en travaux, mais les chiffres sont véritablement étonnants », tout comme elle commentant.
Les autorités ont décidé de prendre des mesures pour gérer l’afflux de tourisme. L’été dernier, les pèlerins individuels auront été autorisés à visiter la cathédrale, tandis que les groupes devront attendre jusqu’à juin. Pour l’instant, les tours de la cathédrale restent fermées. Cependant, les responsables du site ont déclaré qu’ils travaillaient intensément pour réouvrir les tourelles d’ici le printemps.
Les Parisiens et les touristes ont réagi avec enthousiasme à l’initiative. Tous les jours, entre 29 000 et 33 000 personnes pénètrent actuellement dans les lieux, contre 23 500 avant l’incendie. L’immensité du site et l’importance historique de l’édifice font émerger une émotion puissante qui attire de plus en plus de personnes. « Les Parisiens sont attachés à leur cathédrale, et c’est évident », répète Sybille Bellamy-Brown. Cette initiative s’avère donc prophétique, car le diocèse de Paris prévoit maintenant 14 millions de visiteurs en 2025.
Le retour de Notre-Dame de Paris sortira-t-il du chaos ? Les autorités ont du s’assurer que le site est accessible, géré efficacement et respectueusement, tandis que les intermittents du tourisme et les commerçants de l’ombre exploitent ces nouvelles opportunités. La difficulté sera de trouver un équilibre entre la protection de l’édifice et l’ouverture au public. La réussite de cette opération dépendra de la gestion créative et raisonnée des ressources, comme l’expérience déjà acquise par les aménageurs de Disneyland Paris.
Enfin, il est difficile de ne pas se demander si l’ère de gloire de Notre-Dame de Paris sera durable. Pour l’instant, les perspectives sont lumineuses. Mais le succès de cette initiative dépendra de la capacité des responsables à gérer les derniers mois de travaux, à protéger l’édifice et à offrir une expérience unique et mémorable aux visiteurs.