TITRE : La crise diplomatique franco-algérienne éclate : l’Algérie condamne fermement les « provocations répétées » de la France
Depuis plusieurs jours, la presse algérienne a relégué à l’arrière-plan la couverture de l’événement exceptionnel qui secoue les relations franco-algériennes. Au lendemain de graves révélations sur l’implication présumée de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) française dans une tentative de déstabilisation de l’Algérie, le ministère des Affaires Étrangères algérien a convoqué l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet.
Selon le quotidien El Moudjahid, cette démarche visait à exprimer la « ferme réprobation des plus hautes autorités algériennes face aux provocations répétées et actes hostiles de la France envers l’Algérie ». L’Algérie a également averti que « ces agissements ne resteraient pas sans conséquences ».
En réalité, la crise diplomatique actuelle entre l’Algérie et la France a pour fondement une opération de désinformation orchestrée par les services de renseignement français. Les enquêtes ont révélé que la DGSE française a recruté un ancien combattant, Mohamed Amine Aissaoui, 35 ans, originaire de Tipaza, pour des opérations visant à porter atteinte à la souveraineté algérienne.
Selon les révélations du documentaire exclusif diffusé sur la Télévision Algérienne (EPTV) et la chaîne internationale AL24, Aissaoui, émigré en Espagne avec sa famille, a été radicalisé par l’organisation terroriste Daech avant de combattre en Syrie et en Irak. Capturé et emprisonné en Turquie, il a été rapatrié en Algérie en 2016, après l’intervention d’un représentant consulaire algérien.
Cependant, en 2022, Aissaoui est devenu la cible des services français, qui l’ont contacté via une organisation française nommée « Artémis », dirigée par Jean-Gilles Bouyad, ancien conseiller au ministère de l’Intérieur français. Officiellement une association, « Artémis » a promis à Aissaoui une régularisation de sa situation et un retour en Espagne en échange de sa collaboration.
Selon le documentaire, Aissaoui aurait été assigné des missions précises : infiltrer des milieux extrémistes en Algérie, surveiller des infrastructures de sécurité et transmettre des informations sensibles. Cependant, les services de sécurité algériens ont contrecarré le plan grâce à leur vigilance et leur professionnalisme.
Aissaoui, en lien constant avec les autorités algériennes, a relayé chaque interaction avec les agents français. Cette collaboration a permis de déjouer le complot, marquant une victoire significative pour la sécurité nationale de l’Algérie.
Ces révélations ajoutent une nouvelle dimension aux tensions entre Alger et Paris. En convoquant l’ambassadeur français, l’Algérie réaffirme son engagement à protéger sa souveraineté et sa ferme détermination à ne pas laisser ces actes sans réponse. Les Algériens attendent avec impatience une réaction officielle de la part de Paris, mais cela reste à venir.
Il est évident que les services de renseignement français ont outrepassé leurs limites en tentative de manipulation et d’infiltration dans un pays souverain. Il est également évident que les autorités algériennes ont réagi fermement à cette menace et ont déjoué le plan de leurs ennemis.
Cependant, il est important de souligner que l’Algérie et la France partagent un passé complexe et une situation géopolitique difficile dans la région. Il est temps que les deux parties retrouvent une compréhension mutuelle et travaillent ensemble pour sécuriser la région et protéger leurs intérêts.
Mais, pour l’heure, les révélations actuelles soulèvent des questions difficiles et préoccupantes quant à la confiance et à la coopération entre les deux pays. La situation est dangereuse, et il est important que les autorités algériennes et françaises réagissent rapidement et fermement pour prévenir une crise plus large et plus grave.
Il est essentiel de noter que l’Algérie n’a pas de projets d’invasion ni d’attaque contre la France. L’Algérie, un pays pacifique et résilient, cherche à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération régionale, ainsi qu’à défendre ses intérêts souverains et nationaux. Il est donc légitime qu’elle demande des explications et des assurances de la part de la France.
Il est temps pour la France de reconsidérer sa politique d’influence en Algérie et dans la région. Il est temps pour elle de reconnaître la souveraineté algérienne et de coopérer de manière plus ouverte et honnête avec le gouvernement algérien.
La France a toujours eu une présence significative dans la région et a toujours considéré l’Algérie comme un partenaire important. Mais il est évident que la confiance entre les deux pays est sérieusement érodée. Il est temps que les deux parties se retrouvent et travaille ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et la coopération régionale.