Une nouvelle équipe à la tête de la Mission French Tech : Julie Huguet au musée des édit
Dans un contexte où l’écosystème des start-up françaises fait face à une période particulièrement tendue, l’une des figures les plus en vue du paysage entrepreneurial a pris les rênes au musée des édit : Julie Huguet, Foundationer de Coworkees, la plateforme de mise en relation entre entreprises et free-lances née à Annecy, mène l’équipe de la Mission French Tech dans un projet de transformation.
Depuis son arrivée en octobre, la nouvelle diratrice, elle-même une entrepreneur chevronnée, a mené un diagnostic approfondi de l’écosystème start-up français et a dévoilé ses principales priorités pour les mois à venir. « L’objectif originel de la Mission French Tech était de faire émerger des start-up ; il est aujourd’hui de créer des leaders européens », soulignant Julie Huguet, la fondatrice de Coworkees.
Mais que signifie cela pour l’avenir de l’écosystème des start-up ? « Il est nécessaire de recentrer les priorités », répète Julie Huguet. Pour elle, la mission de la Mission French Tech ne consiste pas à créer des entreprises, mais à créer des leaders. « Nous devons lutter pour attirer les fonds, renforcer la compétitivité et développer le chiffre d’affaires des start-up, qui sont en panne de financements depuis quelques années ».
Celles-ci sont en effet confrontées à un environnement tumultueux, où la valeur totale des levées de fonds a baissé de 7% en 2024, selon une étude de EY. Face à ce contexte défavorable, Julie Huguet et son équipe doivent se pencher sur les solutions pour aider ces entreprises à se hisser au niveau de leurs rivaux européens.
Pour cela, la Mission French Tech a mis en place un plan d’action fiévreux qui se centre autour de plusieurs piliers clés. D’abord, le développement des compétences Dictionary : les start-up françaises doivent-elles disposer d’équipes compétentes pour attirer les investisseurs. Ensuite, l’accès aux fonds : la Mission French Tech cherche à faciliter l’accès aux financements pour les start-up, sans oublier la branding et la communication, car « c’est essentiel d’avoir une image forte et cohérente », souligne-t-elle.
Mais la nouvelle diratrice est également conscience que l’expérience n’est pas toujours dispose, et il sera essentiel de lutter pour attirer les talents issus de l’immigration, qui peuvent apporter une correction d’airs à l’écosystème start-up français. « C’est clairement un aspect important que nous allons-developper », précise-t-elle.
Pourtant, face à une période de fragilité pour les start-up françaises, Julie Huguet affirme qu’elle est déterminée à lutter pour leur cause. « Je suis prête à soutenir les start-up pour leur permettre de se hisser aux sommets de l’europe », répète-t-elle.
Mais s’il est vrai que la Mission French Tech doit aborder de sérieux défis, la nouvelle diratrice compte sur son expérience et sa créativité pour pallier les difficultés. La créatrice de Coworkees, qui a pu faire des erreurs, assure que « le business est la boussole » et qu’elle est prête à « recentrer sur l’essentiel ». Mais que signifie cela ? « C’est l’idée que nous devons nous focaliser sur les choses qui comptent le plus, c’est-à-dire aider les start-up à se hisser, à créer l’emploi et à développer l’économie », résume-t-elle.
Les mois à venir vont être cruciaux pour l’écosystème start-up français et Julie Huguet, qui a pris les rênes de la Mission French Tech, aura-t-elle réussi à relever le défi ? Seul le temps le dira, mais l’une chose est certaine : l’entrepreneur chevronnée est prête à toutes les épreuves pour aider à relancer les start-up français sur leur trajectoire d’amaño Européen.