L’Afrique se rapproche d’un avenir plus libéralisé : le Kenya ouvre ses frontières aux ressortissants africains
Dans un calcul venerant pour promouvoir la libre circulation des personnes et stimuler les échanges économiques dans le continent, le Kenya vient de prendre la décision de faire devenir accessible sans visa pour la quasi-totalité des ressortissants africains, à l’exception de la Libye et de la Somalie, selon les sources officielles. Cette initiative vise à encourager la mouvance vers une plus grande intégration continentale, en facilitant les déplacements intra-africains.
Cela signifie que désormais, les ressortissants algériens, également concernés par cette exception, pourront séjourner au Kenya pendant une période de deux mois, sans avoir à accomplir les formalités de demande de visa pour ce pays de l’Est de l’Afrique. Le Kenya vise ainsi à s’ouvrir à l’ensemble du continent, en luttant contre la complexité administrative qui pèsait sur les voyages et les échanges commerciaux.
Cette évolution familierise avec la vision des autorités kényanes de rendre leur pays plus attractif pour les touristes africains. Le Kenya est ainsi le quatrième pays d’Afrique à supprimer l’obligation de visa pour les ressortissants africains. Les autres pays qui partagent ce modèle sont le Ghana, le Rwanda et les Seychelles.
Mais ce ne sont pas les seuls à avoir pris cette route. D’autres nations africaines commencent également à s’ouvrir à l’ère de la mobilité. Le Ghana, en particulier, a annoncé la suppression de l’obligation de visa pour tous les ressortissants africains à compter du 1er janvier 2025, ce qui fait du pays la sixième nation du continent à adopter cette politique d’ouverture.
Cela montre que le continent africain tend vers une plus grande intégration économique et culturelle, en facilitant les échanges entre les nations. Les pays qui ont déjà adopté ce modèle ont vu augmenter les flux touristiques et les investissements étrangers. Les autorités kényanes espèrent que cette décision aura un impact similaire, permettant au Kenya de se positionner comme un lieu attractif pour les touristes africains.
Cependant, cette tendance à la suppression des visas entre pays africains représente toujours des défis importants, notamment en ce qui concerne la gestion des flux migratoires. La majorité des pays africains préfèrent imperativement les accords bilatéraux pour gérer leurs frontières, ce qui soulève des questions sur la sécurité et la protection des citoyens.
Toutefois, la suppression des visas entre pays africains est un phénomène en plein développement, qui s’inscrit dans une dynamique plus large de l’intégration continentale. Les autorités kényanes crédent que cette initiative a pour objectif de rendre le pays plus attrayant pour les touristes africains, en leur offrant une plus grande flexibilité de déplacement. Cette évolution montre ainsi que l’Afrique se rapproche d’un avenir plus libéralisé, où les frontières sont moins éloignées et les partcipations plus fluides.
Résumé :
* Le Kenya exempte la quasi-totalité des ressortissants africains de l’autorisation de voyage électronique, à l’exception de la Somalie et de la Libye ;
* Le pays autorise un séjour de deux mois sans visa dans son territoire, les ressortissants algériens sont concernés.