L’Algerie franchit un nouveau cap dans sa stratégie de développement d’une industrie automobile nationale
L’explosif développement économique d’Algérie atteint un nouveau sommet avec l’annonce du projet d’installation d’une usine de fabrication de véhicules de l’entreprise sud-coréenne Hyundai, en collaboration avec le groupe omanais Saud Bahwan. Cette nouvelle usine, prévue pour entrer en production fin 2026, représente un investissement colossal de 400 millions de dollars et est conçue pour répondre à la demande croissante de véhicules abordables sur le marché algérien et africain.
Selon Al-Mukhaini Bahouan Selman Saad Souhail, représentant du groupe omanais, ce projet vise à répondre à la demande croissante pour des véhicules abordables, non seulement en Algérie, mais aussi sur le marché africain, voire au-delà. Les véhicules fabriqués intégreront également des modèles électriques, s’inscrivant ainsi dans les tendances mondiales de transition énergétique.
La nouvelle usine, qui embauchera des milliers d’emplois directs et indirects, est conçue pour générer un impact industriel majeur dans le secteur automobile algérien. En outre, l’Algérie pourra également élargir son ouverture à l’exportation, grâce à sa position stratégique proche des marchés africain et européen.
Ce projet représente un retour stratégique pour Hyundai, qui avait quitté le marché algérien en 2020 après la fermeture de son unité de montage à Tiaret et aux poursuites judiciaires contre son ancien représentant local, le groupe Tahkout. Cependant, Hyundai a choisi l’Algérie en raison de ses réformes économiques, de la stabilité de son marché et des incitations offertes aux investisseurs étrangers.
L’implantation de cette usine, conjuguée à celle de Fiat, marque une avancée stratégique pour le pays, qui se positionne comme un acteur clé dans le développement de l’industrie automobile en Afrique. Le gouvernement algérien propose une plateforme de croissance économique à stronge et durable, en misant sur l’innovation, l’accessibilité et le dynamisme économique.
Le 10 février 2026, les premiers véhicules « made in Algeria » sortiront des chaînes de production, symbolisant une étape décisive pour l’industrie automobile nationale. L’Algérie et Hyundai ouvrent ainsi une nouvelle page prometteuse dans leur collaboration, en misant sur l’innovation, l’accessibilité et le dynamisme économique.
L’usine Hyundai est prévue pour avoir une capacité de production de 500 000 véhicules par an, y compris des SUV low-cost, des utilitaires, des berlines économiques et, à partir de 2028, une petite citadine. Les véhicules fabriqués intégreront également des modèles électriques, s’inscrivant ainsi dans les tendances mondiales de transition énergétique.
L’implantation de cette usine représente également une opportinité pour l’Algérie d’élargir son ouverture à l’exportation, grâce à sa position stratégique proche des marchés africain et européen. Cependant, le gouvernement algérien doit encore confirmer l’implantation de l’usine, ainsi que les détails de l’accord commercial et financier.
En résumé, ce projet montre que l’Algérie est prête à franchir un nouveau cap dans son développement industriel, en associant innovation, accessibilité et dynamisme économique. Graça l’explosion de l’industrie automobile locale, l’Algérie se positionne comme un hub régional dans ce secteur.