La lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, un combat désormais renforcé en France
Hier, la France a pris un nouveau pas important dans la bataille pour protéger les femmes et les enfants face aux violences. La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a présenté une proposition de loi transpartisane pour renforcer cette lutte au sein de l’Assemblée nationale. Un texte que la ministre connaît particulièrement bien, car elle en est l’auteur.
Cette proposition de loi, déposée en décembre 2024, reflète l’engagement réel et sans faille que la ministre a toujours eu dans ce domaine. Membre du gouvernement pendant huit mois en 2024, Aurore Bergé avait déjà pris la tête du ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations avant de prendre en charge le portefeuille des Solidarités et des Familles.
« L’histoire est belle, mais elle prouve que, dans la vie politique, il est important d’avoir une continuité d’engagements et de montrer qu’on ne papillonne pas en permanence », nous a dit Mme Bergé, souriante. Après avoir rejoint l’opposition au sein de l’Assemblée nationale, la ministre a estimé que cette proposition de loi était plus qu’un simple acte de conformité, mais un véritable engagement pour aller plus loin dans la lutte contre les violences.
Les violences faites aux femmes et aux enfants sont un phénomène particulièrement préoccupant dans la société française. Selon des données de l’Insee, en 2020, plus de 200 000 femmes et filles ont été victimes de violence conjugale, tandis que plus de 100 000 enfants ont été victimes de violence dans les familles.
La proposition de loi présentée par Mme Bergé vise à répondre à ce problème en apportant de nouvelles mesures pour protéger les victimes et renforcer la sanctions contre les présumés agresseurs. Parmi les mesures prévues figurent la mise en place de nouveaux mécanismes pour faciliter le dépôt des plaintes, la création d’un service spécialisé pour suivre les cas de violence familiale et l’amélioration de la coopération entre les services de santé, les forces de l’ordre et les services sociaux.
Aurore Bergé a précisé que son texte visait également à soutenir les victimes en leur offrant des services et des ressources pour les aider à sortir de la violence et à rebuilding leur vie. « Nous ne pouvons pas laisser les victimes seules dans leur combat, nous devons les accompagner et leur offrir tout le soutien nécessaire pour récupérer leur liberté et leur dignité », a-t-elle déclaré.
Malgré les étapes importantesAlready taken in France to combat gender-based violence, the fight against these crimes continues to be a major challenge for the country. According to a recent report from the French Institute for Statistics (Insee), in 2020, 200,000 women and girls were victims of domestic violence, while over 100,000 children were victims of violence in families.
It is in this context that Aurore Bergé’s proposed law aims to strengthen the country’s response to gender-based violence. The proposed law includes a range of measures to protect victims and punish perpetrators, including:
* The creation of a special service to monitor cases of domestic violence
* The improvement of cooperation between health services, law enforcement agencies and social services
* The expansion of support services for victims
The proposed law also aims to support victims in rebuilding their lives and recovering their dignity. As Aurore Bergé put it, « We cannot leave victims alone in their fight. We must support them and offer them all the necessary resources to regain their freedom and dignity. »
The proposed law is a critical step forward in the fight against gender-based violence in France, and it marks a significant turning point in the country’s commitment to protecting its citizens, especially women and children.