La bataille pour Villeneuve-Saint-Georges : Le mélenchoniste Louis Boyard, refusant de se laisser écraser, garde espoir malgré l’échec de la fusion
Villeneuve-Saint-Georges, dimanche soir. Les responsables politiques locaux, épuisés, ont finalement quitté les locaux de la mairie, où ils avaient passé des heures à négocier une fusion entre les deux listes de gauche en vue du second tour de l’élection municipale partielle. Mais malgré les efforts, le rapprochement a échoué mardi soir. Le député Insoumis Louis Boyard, qui a refusé de retirer son candidature en faveur d’un autre, a poursuivi son combat en solitaire.
Lors du premier tour, Louis Boyard a réussi à se hisser en tête avec 24,89% des voix, devançant la liste de « rassemblement » (PS/PCF/EELV) menée par l’ex-premier adjoint communiste, Daniel Henry, qui a obtenu 20,70%. La candidate LR, Kristell Niasme, a estimé que sa liste était « la seule, aujourd’hui, à pouvoir empêcher l’arrivée de LFI avec Louis Boyard et son projet mortifère ». Avec 22,70%, elle a réussi à se maintenir en lice.
Mais malgré cette performance, la bataille pour Villeneuve-Saint-Georges est loin d’être gagnée. Les responsables politiques locaux ont admis que l’élection était devenue « un peu folle » et que tout le monde était « en train de perdre la tête ». « Je suis fatigué… », a confessé un négociateur. « Il est temps de prendre une décision », a ajouté un autre.
Cependant, Louis Boyard, qui a toujours refusé de se laisser écraser, garde espoir. « Qui peut tolérer que notre ville devienne la risée de la France? », a-t-il répété, soulignant que son projet était « plus fort que jamais ». Les électeurs de Villeneuve-Saint-Georges doivent maintenant choisir entre la liste du député Insoumis et celle de la candidate LR.
Mais quels sont les enjeux de cette élection? Pour les habitants de Villeneuve-Saint-Georges, il s’agit de choisir entre un projet de gauche qui promet de « changer la ville » et une liste de droite qui se présente comme la « garante de l’ordre ». Mais pour les politologues, il s’agit de comprendre comment les électeurs vont voter dans un contexte où la gauche est divisée et où les tensions sont à leur plus haut niveau.
« Les électeurs de Villeneuve-Saint-Georges sont face à un choix difficile », a expliqué le politologue Pierre Mouterde. « D’un côté, il y a Louis Boyard, qui représente un projet de gauche radical, mais qui a également des liens avec le mouvement des Gilets Jaunes. De l’autre, il y a Kristell Niasme, qui représente une liste de droite traditionnelle, mais qui a également des liens avec les milieux d’affaires ».
Mais quels sont les enjeux pour Louis Boyard? Pour le député Insoumis, il s’agit de prouver que son projet de gauche peut réussir en solitaire, sans l’appui des autres partis de gauche. Il s’agit également de prouver que son projet de « changement » peut être mis en œuvre sans la nécessité d’une majorité absolue.
Mais pour Kristell Niasme, il s’agit de prouver que sa liste de droite peut gagner sans l’appui des autres partis de droite. Elle doit également prouver que son projet de « garantie de l’ordre » peut être mis en œuvre sans la nécessité d’une majorité absolue.
En fin de compte, la bataille pour Villeneuve-Saint-Georges est une bataille pour l’avenir de la gauche et de la droite en France. Les électeurs de Villeneuve-Saint-Georges doivent choisir entre un projet de gauche radical et une liste de droite traditionnelle. Mais quels sont les enjeux réels de cette élection? Seulement le temps le dira.