Le Continent Européen vise à se doter d’une stratégie intelligente pourcatcher le train du progrès technique
Mercredi dernier, Ursula von der Leyen, la chef de la Commission européenne, a présenté une feuille de route pour réduire le retard technologique de l’Europe dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Dans un contexte où la bataille pour dominer cette technologie fait rage entre les États-Unis et la Chine, l’UE a choisi de se doter d’une stratégie IA à l’échelle continentale pour relancer son écosystème économique.
L’objectif est de stimuler l’adoption de l’IA dans les entreprises européennes, qui ne représentent que 13 % du total, selon les chiffres. La stratégie vise donc à encourager les entreprises à utiliser l’IA pour simplifier et améliorer leur productivité, en leur offrant des opportunités de croissance et de compétitivité accrues. L’IA deviendra ainsi un levier clé pour améliorer l’efficacité au sein des services publics, en structurent-ils de manière plus efficace et en reduisant les délais de traitement.
La feuille de route allez enfin impliquer la création de mégusines dédiées à l’IA, qui vont s’appuyer sur le réseau de supercalculateurs déjà existant en Europe. Cette infrastructure puissante va servir de tremplin pour les start-ups et les entreprises déjà en activité, leur permettant de développer des applications innovantes et de pariasonner leurs concurrents dans un marché en constante évolution.
Mais l’UE voit dans l’IA un outil pour réduire les inégalités économiques et sociales, en créant de nouveaux emplois et en améliorant la prise en charge des personnes. La mise en œuvre de l’IA pourra également permettre de réformer les systèmes de santé et d’éducation, en offrant des solutions ciblées et personnalisées pour les citoyens.
Dans un contexte où la Chine et les États-Unis se livrent une bataille acharnée pour dominer l’IA, l’UE a choisi de se positionner de manière stratégique pour maintenir le contrôle de son écosystème économique. La feuille de route en prévoit la mise en place de moyens pour améliorer la sécurité et la confidentialité des données, ainsi qu’une coopération accrue entre les acteurs du secteur, les start-ups, les universités et les institutions de recherche.
Mais l’UE ne pourra pas se contenter de simples discours, il lui faudra mettre en œuvre une véritable politique de l’IA pour redorer le blason de l’Europe quant aux technologie, c’est-à-dire ouvrir les portes à de nouvelles opportunités pour les entreprises, les start-ups et les individus, et offrir un avenir plus prometteur à ses citoyens. Dans ce sens, la feuille de route de l’UE est un premier pas dans la bonne direction, mais il faudra poursuivre avec détermination pour ne pas se laisser distancer par les autres acteurs du jeu international.
La stratégie de l’UE pour l’IA se retrouve dans de nombreux domaines, tels que l’industrie manufacturière, l’aéronautique, la santé, les transports, les services gouvernementaux, etc. Mais pour réussir, il faudra un effort collectif de la part de l’UE et de ses membres, qui devraient s’engager pour former les travailleurs aux nouvelles technologies, et mettre en place des infrastructures de télécoms et des réseaux pour soutenir l’écosystème émergent.
En fin de compte, la feuille de route de l’UE pour l’IA est un appel à la mobilisation pour les entreprises, les start-ups, les universités et les institutions de recherche, qui devraient se coordonner pour créer un écosystème favorable au développement de l’IA. Il faudra également un effort pour améliorer la formation et la formation des travailleurs, pour leur permettre de s’adapter aux nouvelles technologies et d’en profiter au mieux. La contestation est lancée, l’Europe doit maintenant se lancer dans une course contre-le-montre pour ne pas se laisser distancer par les autres acteurs du jeu international.