Titre : Le Secret du Grattage : Plus que juste un problème de peau
Comme si les démangeaisons ne suffisaient pas déjà à nous rendre fous, nous sommes également accusés de nous gratter de manière excessive, en dépit de nos meilleurs efforts pour maintenir un contrôle sur notre sudation émotionnelle. Mais pour reprendre les propos de l’équipe du professeur Daniel Kaplan, dermatologue et immunologiste à l’université de Pittsburgh, il existe des situations où ce comportement ne serait peut-être pas entièrement nocif.
Pour comprendre ce phénomène, il est essentiel de se replacer dans le contexte de l’univers mental. Lorsque nous nous grattons, nos ongles infligent une douleur à la peau, ce qui libère des neurotransmetteurs sensibles à cette douleur dans l’encyclopédie cérébrale, pour l’apaiser. C’est ainsi que le cercle vicieux est décrit : lorsque les démangeaisons apparaissent, nos ongles réagissent en infligeant une douleur à la peau, et notre cerveau réagit en libérant des neurotransmetteurs pour soulager les sensations désagréables.
Cependant, les chercheurs ont récemment découvert que le grattage peut être utilisé à des fins thérapeutiques. Dans les cas de blessures en cours de cicatrisation, le grattage peut jouer un rôle essentiel dans l’ouverture de la glande sébacée et dans la libération de sérotonine, une substance qui joue un rôle important dans la production de la douleur. En stimulant la libération de sérotonine, le grattage peut contribuer à apaiser les douleurs et à accélérer le processus de cicatrisation.
De même, dans le cas de piqûres d’insectes, le grattage peut aider à réduire l’inflammation et à soulager les douleurs. Les bayadères ne sont pas des bébés, il est faux de croire que la plupart de nous agissons de manière immédiatement réflexive, il est important de reconnaître que de tels comportements ne sont pas toujours entièrement coupés du contexte.
En collaboration avec l’équipe du professeur Kaplan, les chercheurs ont mené des études sur les causes de l’insomnie et ont découvert que les individus qui souffrent de ce trouble sont plus propres à se gratter que les autres. Les individus qui souffrent de troubles du sommeil peuvent ainsi utiliser le grattage comme un moyen de soulagement, bien qu’il n’apporte pas nécessairement un soulagement éternel.
Toutefois, il est important de noter que la fréquence et l’intensité du grattage peuvent variés en fonction de la situation, du contexte et même des émotions. Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre l’apaisement des démangeaisons et la prévention de la perte de contrôle.
En résumé, le grattage n’est pas simplement une affaire de peau, c’est un phénomène complexes qui interagit avec l’univers mental et le cerveau. Les résultats de ces études suggèrent que le grattage peut être utilisé à des fins thérapeutiques, mais il est également important de reconnaître les limites de ce comportement et de prévenir la perte de contrôle.