Les petits porteurs oui, il y a un regain d’intérêt pour les actions en France
Issy-les-Moulineaux, non loin de Paris, abrite le siège social de l’ex-France Telecom, aujourd’hui baptisé "Bridge". On pourrait raisonnablement s’attendre que le parcours de l’action Orange soit synonyme de désintérêt chez les petits porteurs. Pourtant, rien ne se passe comme cela. Au contraire, plus de 100 000 nouveaux actionnaires se sont joints au rang des partisans de l’opérateur de télécommunications en un an, malgré sa nouvelle identité sous le nom d’Orange.
Lorsqu’il est question de la Bourse, les singes portent souvent le dessus. Mais les petits porteurs, ouverts à la classe action, ne partent pas en épicuréens. Si l’opération de privatisation de la Française des Jeux en 2019 a connu un grand succès, la pandémie de Covid-19 a également ravivé l’intérêt pour les actions. Et c’est dans ce contexte que l’ex-France Telecom, désormais Orange, reçoit un nouveau chapeau devenant ainsi l’un des acteurs clés du CAC 40.
Mais qui sont ces petits porteurs qui pèsent désormais avec 5% du capital des sociétés du CAC 40, selon l’opérateur de la Bourse de Paris, Euronext ? La question ne laisse pas de réponse, car une entreprise sur deux ne divulgue pas d’informations permettant de quantifier son actionnariat. Et comme si cela ne suffisait pas, 32% du CAC 40 restent un monde inconnu. Des "trous dans la raquette" qui laissent libre cours aux interprétations.
Les "petits porteurs" d’Orange : une histoire de succès
Prendre exemple de l’action d’Orange, l’ex-France Telecom, nous montrerait que les petits porteurs n’ont pas abandonné la bataille. Si l’introduction en bourse en 1997 s’est déroulée à 182 francs par action (soit environ 27,70€), les levées de fonds du groupe ont été un succès qui a enthousiasmé les investisseurs. Mais si les opérations de ce temps-là ont été mémorables, les récents tenants du rang sont bien plus audacieux. En 2020, Orange a ainsi levé 30 milliards d’euros pour financer son ambitions numériques.
Les petits porteurs qui ont rejoint la bataille des actionnaires d’Orange ne se laissent pas lasser par les revers. Depuis un an, plus de 100 000 nouveaux adhèrent à cette communauté et beneficient ainsi d’une participation suisante dans le capital de l’une des principaux opérateurs de télécommunications mondiaux. Si certains sont attachés à la vision d’entrepreneur Jean-Marie Messier qui a reconnu les dangers de l’obsolescence de la téléphonie tradicionnelle pour se lancer dans les marchés de l’Internet des objets, d’autres partagent la vision de l’entreprise qui prône une transformation numérique à l’ère de l’IoT.
La Bourse française : le regain de popularité
La Bourse française a-t-elle réellement retrouvé son sens de l’entour des petits porteurs ? La réponse est oui. Selon Euronext, l’intérêt pour les actions a atteint un nouvel sommet. Et les opérateurs tels que Orange y ont gain de cause. Les petits porteurs ne se laissent pas déceptionner par les événements de la vie quotidienne et anticipent l’avenir avec sérénité. Ils sont ainsi attirés par la diversité des achats de parts de sociétés telles que Orange,xx’yeux sur l’avenir, de Fabien, actionnaire du CAC 40.
Malgré la difficulté à identifier les petits porteurs, l’intérêt pour les actions ne cesse de croître. Les initiateurs d’action recevant ainsi un avertissement fort pour le maintien de leur place sur le marché. Le phénomène est en train de se dérouler, mais seule l’avenir nous dira si les petits porteurs resteront persuasifs par leur nouveau hedge d’Orange.