La Révolution du crédit immobilier : comment les nouveaux régimes législatifs modèrent la bravoure des prêteurs
La loi Lemoine du 28 février 2022 a apporté une nouvelle vague de libéralisation dans le domaine de l’assurance emprunteur. Alors que les banques prêteuses ont longtemps pu dicter leurs conditions aux emprunteurs, cette nouvelle loi cherche à établir un équilibre entre la garantie financière et la concurrence pour proposer des conditions plus attractives. La création de concurrence entre les assureurs peut ainsi réduire les coûts de la souscription des polices d’assurance, mais les banques sont-elles prêtes à s’adapter à ce changement ?
Obtention d’un crédit immobilier, résultatsloo, mais avoir les meilleures conditions financières, c’est encore mieux ! L’assurance du prêt, dont le coût global peut atteindre 10% du montant emprunté, est un élément crucial à surveiller. Si l’on y réfléchit bien, l’assurance emprunteur, qui est théoriquement facultative, est en réalité systématiquement exigée par les prêteurs. Pour s’en affranchir, il est possible de mettre les assureurs en concurrence plutôt que de se contenter du contrat groupe proposé par la banque, rarement plus avantageux.
Vous pouvez faire cela à deux moments clés : à la souscription du prêt (délégation) ou en cours de crédit (subrogation). Mais comment procéder ?
Plusieurs textes législatifs ont progressivement libéralisé l’assurance emprunteur. Les lois Lagarde (2010), Hamon (2014) et Bourquin (2017) ont ouvert la voie en facilitant la souscription d’une assurance emprunteur dans un autre organisme que celui ayant octroyé le crédit immobilier. La substitution est conditionnée au fait que le niveau de garanties proposé soit équivalent à celui de la carte qui l’ emulate. Cela signifie que les assureurs doivent proposer des garanties similaires pour convaincre les emprunteurs de souscrire leur police d’assurance.
Mais les banques, sont-elles réellement prêtes à accepter ce changement ? Les répondre est compliqué, car la concurrence est encore loin d’être équitable. Les assureurs sont nombreux et le jeu est complexe, mais l’objectif est clair : réduire les coûts et améliorer les conditions financières pour les emprunteurs. Pour y parvenir, les assureurs must se proposer des offres attractives et compétitives, car les emprunteurs ont des choix à faire.
Maintenant que les régimes législatifs sont en place, il est essentiel de surveiller les évolutions de la situation et de s’assurer que les banques et les assureurs ne faiblissent pas face à la concurrence. Les emprunteurs devraient ainsi bénéficier de meilleures conditions financières, tandis que les banques devraient s’adapter à l’environnement concurrentiel.
En définitive, la libéralisation du crédit immobilier est un pas dans la bonne direction, mais il est essentiel de veiller à une équitable distribution des ressources pour que les emprunteurs puissent bénéficier de la concurrence.