Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR), Pierre-Louis Bras, va quitter ses fonctions après neuf ans à sa tête. Son départ n’est toutefois pas une sanction, selon l’entourage de la première ministre. Accusé de relativiser l’ampleur des déficits à venir lors du débat sur la réforme des retraites, Pierre-Louis Bras a été critiqué par l’exécutif.
Plusieurs syndicats ont réagi à cette annonce. Pour Michel Beaugas de FO, le président du COR a été sanctionné pour ses interventions et commentaires lors de la réforme des retraites. Denis Gravouil de la CGT voit dans ce départ un «scandale démocratique» équivalent au recours à l’article 49.3. Selon eux, le gouvernement cherche à faire taire toutes les voix discordantes.
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