LE SOULÈVEMENT ÉTUDIANT QUI A ÉBRANLÉ LA FRANCE
Paris, 3 mai 1968. La Sorbonne est agitée par des étudiants en colère depuis plusieurs semaines. Les discours militants se succèdent dans la cour de l’université, animée par une centaine d’étudiants déterminés. Daniel Cohn-Bendit, surnommé « Dany le Rouge », prend la parole et galvanise la foule. Pendant ce temps, le recteur de l’université décide de faire intervenir les forces de l’ordre pour évacuer les lieux. C’est le début d’une série d’événements qui vont secouer la capitale.
Le mouvement de contestation, jusque-là limité à quelques étudiants, gagne en ampleur. La tension monte et se transforme en affrontements avec la police. Des pavés volent, la révolte est en marche. Dans le Quartier latin, l’agitation est palpable. Mais loin de ces troubles, un étudiant de Sciences Po tente une approche pacifique en écrivant une lettre au général de Gaulle. Il cherche des solutions de dialogue et de négociation pour apaiser les tensions.
Jean-Louis Bourlanges, aujourd’hui député MoDem se souvient de cette période : « J’étais un gaulliste de gauche à ce moment-là, j’avais entamé des démarches pour tenter de faire prévaloir des solutions de dialogue et de négociation ». Mais malgré ces tentatives, la situation échappe à tout contrôle. La colère gronde dans les rues de Paris, les barricades se dressent, et la révolte étudiante se mue en un mouvement social d’une ampleur inédite.
Les anciens élèves de l’établissement se souviennent avec émotion de ces événements. Les manifestations qui paralysent l’établissement depuis près de deux mois ne laissent personne indifférent. Ils repensent à cette période de l’histoire de France, où les idéaux de liberté et de contestation étaient portés par une jeunesse en quête de changement.
Le souvenir de mai 1968 reste vivace dans les mémoires. Les anciens élèves se remémorent avec nostalgie les manifs, les slogans, les affiches, les assemblées générales. Chaque jour apportait son lot de nouvelles émotions, entre espoir et crainte. L’atmosphère était électrique, les esprits en ébullition. Chacun se sentait investi d’une mission : celle de changer le monde.
Aujourd’hui, près de cinquante ans après, les anciens élèves de la Sorbonne se rappellent avec émotion cette période de leur vie. Ils ont vieilli, mais le feu qui brûlait en eux à l’époque est toujours bien vivant. Ils se disent fiers d’avoir participé à ce mouvement social historique, qui a marqué à jamais l’histoire de la France. Les événements de mai 68 restent gravés dans leur mémoire, comme un souvenir indélébile de leur jeunesse révoltée.
Pour eux, la révolte de mai 1968 reste un symbole de la lutte pour la liberté, la justice et l’égalité. Ils se souviennent des slogans scandés dans les rues de Paris, des affiches accrochées aux murs, des débats enflammés dans les amphithéâtres. Ils se rappellent avec émotion les espoirs et les désillusions de cette époque tumultueuse, où tout semblait possible, où chaque geste comptait.
Aujourd’hui, les anciens élèves de la Sorbonne regardent avec nostalgie cette période de leur jeunesse. Ils se rappellent avec émotion les amitiés tissées, les luttes menées, les espoirs et les déceptions. Ils se disent fiers d’avoir fait partie de cette génération qui a osé défier l’ordre établi, qui a cru en un monde meilleur. Mai 1968 restera à jamais gravé dans leur mémoire, comme le symbole d’une jeunesse en quête de sens, en quête de changement.