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L’Euro en Pleine Ascension : Quel Avenir pour le Dinar Algérien ?
Le marché noir des devises algérien est actuellement en proie à une réelle tempête, avec l’euro qui continue de grimper face au dinar algérien. Ce mardi 21 janvier, les cambistes proposaient des taux qui laissent songeurs, avec un billet de 100 euros qui se vend entre 25 450 et 25 550 dinars algériens. Pour ce qui est de l’achat, les particuliers peuvent se procurer la même somme pour un montant compris entre 25 250 et 25 300 dinars algériens.
Cette situation est clairement le résultat d’un déséquilibre flagrant entre l’offre et la demande. Selon un cambiste qui a accepté de partager son analyse avec nous, la demande pour l’euro a nettement dépassé l’offre ces derniers jours. Un phénomène qui n’a eu d’autre effet que de faire grimper inexorablement le taux de l’euro par rapport à la monnaie nationale sur le marché informel.
L’une des raisons qui expliquent ce déséquilibre est le retard accusé dans l’octroi du nouveau montant de l’allocation touristique. Cela a créé une pression supplémentaire sur la demande d’euros, renforçant ainsi la tendance haussière des taux. Les conséquences sont déjà visibles, avec des algériens qui doivent payer un prix de plus en plus élevé pour se procurer des devises étrangères, notamment l’euro.
Mais qu’est-ce qui nous réserve l’avenir ? Notre interlocuteur est catégorique : la tendance à la hausse de l’euro devrait se poursuivre dans les jours et semaines à venir. La période qui s’approche, avec notamment le mois sacré de Ramadhan, va encore intensifier la demande en devises étrangères, particulièrement chez les algériens souhaitant accomplir une omra. Cette perspective n’a pas fini de créer des tensions sur le marché des devises, et peut-être même au-delà.
Il est important de noter que cette situation n’est pas sans conséquences sur la vie quotidienne des algériens. Les importations, déjà pénalisées par la rareté des devises, vont encore être plus difficiles, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les prix des biens de première nécessité. Les entreprises, qui ont besoin de devises pour importer des marchandises, vont également ressentir les effets de cette pénurie.
Enfin, il est essentiel de se demander si les autorités algériennes sont en mesure de prendre des mesures pour pallier cette situation. Une régulation plus stricte du marché des devises, une augmentation des réserves de change, ou encore des mesures pour encourager les exportations, sont autant de solutions qui pourraient être explorées pour tenter de redresser la situation.
En attendant, les algériens sont condamnés à subir les conséquences de cette inflation galopante des devises étrangères, qui pourrait avoir des répercussions sur leur pouvoir d’achat, voire sur leur niveau de vie. Il est donc plus que jamais nécessaire de trouver des solutions pour stabiliser le marché des devises et éviter que la situation ne se dégrade encore davantage.
La question qui se pose maintenant est : comment les autorités algériennes vont-elles gérer cette crise des devises ? Est-ce qu’elles vont prendre des mesures pour réguler le marché et éviter que la situation ne se dégrade encore plus ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est certaine : les algériens attendent avec impatience des réponses concrètes pour sortir de cette crise.
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