Les relations franco-algériennes connaissent une nouvelle eskalade de tensions, avec la décision de l’Algérie de suspendre ses relations consulaires avec les préfectures de Marseille, de Montpellier et de Nice, dans le contexte des campagnes successives de poursuites contre les migrants algériens en situation irrégulière en France. Cette mesure impacte directement la délivrance de laissez-p consulaires, indispensables pour l’expulsion de ressortissants en situation irrégulière en France, et met en évidence les difficultés croissantes dans les relations franco-algériennes.
La suspension des relations consulaires avec les autorités de Nice est intervenue après celles de Marseille et de Montpellier, quelques jours seulement après que l’Algérie ait refusé l’expulsion d’un total de 23 Algériens, sous obligation de quitter le territoire français, à défaut de laissez-passer consulaire. Cette décision est motivée par le refus de l’Algérie de coopérer avec les autorités françaises pour vérifier l’identité des ressortissants algériens sans papiers, dans le cadre des procédures d’expulsion.
Selon les informations disponibles, l’expulsion de ces 23 Algériens a été refusée en raison de l’absence de laissez-passer consulaire, nécessaire pour leur expulsion, notamment depuis le renvoi de Boualem Naman, connu sous le nom de Doualemn en janvier dernier. Il est important de noter qu’un accord bilatéral entre la France et l’Algérie régit cette procédure, qui conditionne toute expulsion d’un ressortissant algérien à la délivrance préalable d’un laissez-passer consulaire par les autorités algériennes.
Ces derniers mois, plusieurs déclarations et actions françaises ont été perçues par les autorités algériennes comme une série de provocations, notamment après l’attentat de Mulhouse, qui a ravivé les tensions diplomatiques entre les deux pays. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le Premier ministre François Bayrou ont vivement critiqué le refus de l’Algérie de reprendre son ressortissant, malgré dix tentatives de renvoi. La classe politique française, notamment Jordan Bardella, a appelé à des mesures de rétorsion concernant l’attribution des visas aux Algériens.
La décision de l’Algérie de suspendre ses relations consulaires avec les préfectures de Marseille, de Montpellier et de Nice constitue une nouvelle étape dans l’eskalade des tensions entre les deux pays, dans le contexte des relations franco-algériennes. Il est clair que les autorités algériennes ne sont pas prêtes à coopérer avec les autorités françaises pour expulser les ressortissants algériens en situation irrégulière en France, sans que les procédures ne soient respectées.
Il est important de noter que les relations franco-algériennes sont complexes et sensibles, et que les tensions entre les deux pays peuvent avoir des conséquences importantes pour les citoyens des deux pays. La décision de l’Algérie de suspendre ses relations consulaires avec les préfectures de Marseille, de Montpellier et de Nice est un exemple de la vulnérabilité de ces relations, et de la nécessité de trouver des solutions pour améliorer la coopération entre les deux pays.
En fin de compte, la suspension des relations consulaires entre l’Algérie et les préfectures de Marseille, de Montpellier et de Nice est un exemple de la difficulté de gestion des relations franco-algériennes, et de la nécessité de trouver des solutions pour améliorer la coopération entre les deux pays. Il est clair que les autorités algériennes et françaises doivent travailler ensemble pour trouver des solutions pour résoudre les problèmes liés aux migrants en situation irrégulière en France, et pour améliorer les relations franco-algériennes.