L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a finalement donné son feu vert à la mise en service de l’EPR de Flamanville après de nombreux retards et péripéties. Le chargement du combustible a donc débuté ce mercredi, marquant une étape historique pour ce projet qui a connu de nombreuses embûches depuis ses débuts.
Le chantier de l’EPR de Flamanville, surnommé « Flam3 » par les habitués, a été marqué par des problèmes dès le départ. Avec dix-sept ans de travaux et un coût de 13,2 milliards d’euros (selon EDF, 19 milliards selon la Cour des comptes), ce projet a accumulé les retards et les dépassements budgétaires. Pourtant, malgré ces difficultés, le chargement du combustible a enfin pu commencer, signe que le réacteur normand est enfin prêt à être mis en service.
Le suspense a été intense pour EDF, qui attendait avec impatience le feu vert de l’ASN pour lancer cette opération. Les espoirs du PDG du groupe public, Luc Rémont, de réaliser le chargement avant le 31 mars ont été rapidement douchés par l’ouverture d’une nouvelle consultation publique, repoussant une fois de plus le démarrage du réacteur. Finalement, après des jours d’attente et de faux espoirs, l’ASN a donné son autorisation, permettant ainsi à EDF de procéder au chargement du combustible.
Le chantier de l’EPR de Flamanville a été marqué par de nombreuses controverses et critiques, tant sur le plan technique que financier. Malgré tout, le projet avance et marque aujourd’hui une étape importante avec le chargement du combustible. Reste à voir si le réacteur fonctionnera comme prévu et contribuera à la transition énergétique du pays.
En tout cas, l’autorisation de l’ASN marque une victoire pour EDF et un soulagement pour les équipes impliquées dans ce projet titanesque. Le chargement du combustible représente un pas de plus vers la mise en service de l’EPR de Flamanville, un projet qui aura marqué l’histoire de l’industrie nucléaire en France.