La lutte antiterroriste et la sécurité nationale constituent des enjeux majeurs pour l’Algérie, pays situé dans une région sensible du monde. Afin de répondre à ces défis, l’Armée Nationale Populaire (ANP) a mené une série d’opérations significatives du 13 au 18 mars 2025, démontrant ainsi son haut niveau de professionnalisme et sa disponibilité permanente sur l’ensemble du territoire national.
Dans le cadre de la lutte antiterroriste, quatre terroristes ont décidé de se rendre aux autorités militaires de Bordj Badji Mokhtar, située dans la 6e Région Militaire. Ces individus, qui opéraient dans la région du Sahel, étaient en possession de quatre pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, ainsi que d’une quantité de munitions et de divers effets. Par ailleurs, des détachements de l’ANP ont procédé à l’arrestation de quatorze éléments de soutien aux groupes terroristes lors de différentes opérations.
En parallèle, les efforts visant à lutter contre le narcotrafic ont abouti à l’interception de 41 narcotrafiquants. Les opérations menées en coordination avec les services de sécurité à travers les différentes Régions Militaires ont permis de mettre en échec des tentatives d’introduction de 30 quintaux et 58 kilogrammes de kif traité en provenance des frontières avec le Maroc. De plus, les forces de sécurité ont saisi 720 548 comprimés psychotropes, illustrant ainsi l’ampleur du phénomène et la détermination des autorités à l’endiguer.
À Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, In Salah et Illizi, des détachements de l’ANP ont arrêté 350 individus et saisi 40 véhicules, 179 groupes électrogènes, 118 marteaux piqueur, ainsi que des quantités de mélange d’or brut et de pierres, d’explosifs, d’outils de détonation et d’équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite.
De même, les forces de l’ordre ont arrêté 21 autres individus et saisi 1 pistolet automatique, 7 fusils de chasse, 14 965 litres de carburant, ainsi que 87 quintaux de tabac et 6 tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande et à la spéculation, lors de différentes opérations. Par ailleurs, les autorités ont arrêté 373 immigrants clandestins de différentes nationalités à travers le territoire national.
Dans un contexte de lutte antiterroriste et de sécurité nationale, il est important de noter que le système pénitentiaire algérien évolue pour améliorer les conditions de détention et renforcer les droits des détenus. Le réseau de 170 établissements comprend des structures en milieu fermé et ouvert, ainsi que des centres spécialisés pour mineurs et femmes. L’administration pénitentiaire a engagé plusieurs réformes afin de moderniser ces infrastructures et garantir une prise en charge plus adaptée.
En outre, le ministère de la Justice a annoncé la mise en place d’un nouveau dispositif permettant aux détenus de communiquer avec leurs familles par visioconférence. Ce système, qui sera introduit progressivement à partir de l’Aïd el-Fitr, débutera dans les juridictions du sud du pays avant d’être généralisé à l’échelle nationale. Selon le communiqué officiel, ce dispositif vise à offrir une alternative aux visites physiques et à renforcer les liens familiaux des détenus, notamment pour les proches confrontés à des difficultés de déplacement.
La mise en place de ce système nécessitera une adaptation des infrastructures et une organisation logistique spécifique au sein des établissements pénitentiaires. Le ministère de la Justice prévoit un suivi rigoureux afin d’évaluer l’efficacité du dispositif avant sa généralisation. Avec cette modernisation des moyens de communication dans le secteur pénitentiaire, les autorités entendent améliorer les conditions de détention tout en préservant les droits fondamentaux des détenus.
En conclusion, la lutte antiterroriste et la sécurité nationale sont des priorités pour l’Algérie, et les efforts menés par l’ANP et les autorités sont cruciaux pour assurer la sécurité et la stabilité du pays. Le système pénitentiaire algérien évolue également pour améliorer les conditions de détention et renforcer les droits des détenus, ce qui constitue un aspect important de la lutte contre la criminalité et la réinsertion sociale. La mise en place d’un système de visioconférence pour les détenus est une étape supplémentaire dans cette direction, visant à améliorer les conditions de détention et à renforcer les liens familiaux des détenus.