La saison des vacances est arrivée, et avec elle, les inquiétudes des voyageurs algériens qui doivent faire face à un taux de change de l’euro très élevé. Le dinar algérien est en effet en train de s’effondrer, et les Algériens n’ont pas d’autre choix que de passer par le marché noir pour se procurer des devises étrangères. Cette situation est rendue plus compliquée encore par l’absence d’allocation touristique, malgré les annonces officielles.
Les voyageurs algériens, qu’ils soient des membres de la diaspora ou des vacanciers, sont donc confrontés à une situation difficile. Ils doivent payer un prix élevé pour se procurer des euros ou d’autres devises étrangères, ce qui peut mettre à rude épreuve leur budget. Le marché noir est en effet devenu la seule planche de salut pour ceux qui veulent voyager, mais il est évidemment972 très risqué et coûteux.
Le taux de change de l’euro est en effet très élevé, et il frôle même un record historique. Le samedi 24 mai, il a atteint 259,50 dinars algériens, ce qui est très proche de son plus haut niveau historique. Les cambistes anticipent une demande massive de devises étrangères avec les départs d’été, et cela pourrait faire grimper encore plus les prix.
La situation est d’autant plus compliquée que le taux officiel de change est très déconnecté de la réalité. Selon la Banque d’Algérie, un euro vaut 149,77 dinars algériens, ce qui est très loin de la réalité du marché noir. Cela signifie que les voyageurs algériens qui passent par les banques officielles pour échanger leur argent sont pénalisés, car ils ne reçoivent pas la valeur réelle de leur argent.
Le marché noir est donc devenu la seule solution pour les voyageurs algériens, mais il est évidemment très risqué. Les premiers à être touchés sont les émigrés qui rentrent au pays avec des euros qu’ils doivent écouler discrètement pour obtenir des dinars algériens. Ceux qui partent en vacances à l’étranger sont également pénalisés, car ils doivent payer un prix élevé pour se procurer des devises étrangères.
La situation est d’autant plus grave que les restrictions sur les achats via le « cabas » ont rendu le dollar moins prisé. Le taux de change du dollar est en effet plus stable, à 234,50 dinars algériens, mais cela ne change rien à la situation globale. Les voyageurs algériens sont toujours confrontés à un manque de liquidités et à des prix élevés pour les devises étrangères.
Il est donc indispensable pour les voyageurs algériens de prendre des précautions pour éviter les pièges du marché noir. Ils doivent évidemment éviter de passer par des intermédiaires peu scrupuleux qui peuvent les ruiner, et ils doivent également être prêts à payer un prix élevé pour se procurer des devises étrangères. La saison des vacances est censée être une période de détente et de plaisir, mais pour les voyageurs algériens, elle est devenue une source de stress et d’inquiétude.
En conclusion, la situation des voyageurs algériens est très compliquée en ce moment. Le taux de change de l’euro est très élevé, et le marché noir est devenu la seule planche de salut pour ceux qui veulent voyager. Il est donc indispensable pour les voyageurs algériens de prendre des précautions pour éviter les pièges du marché noir et de se procurer des devises étrangères à un prix raisonnable. La saison des vacances devrait être une période de détente et de plaisir, mais pour les voyageurs algériens, elle est devenue une source de stress et d’inquiétude. Le marché noir est en effet un système pervers qui pénalise les voyageurs algériens et les oblige à payer un prix élevé pour se procurer des devises étrangères. Il est donc temps que les autorités algériennes prennent des mesures pour réguler le marché des changes et protéger les voyageurs algériens contre les abus du marché noir.