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La Bourse de Paris clôture la semaine en léger recul, l’incertitude autour de la guerre commerciale persiste
La semaine dernière, les marchés financiers ont tenté un rebond pour terminer la période, mais les incertitudes liées à la guerre commerciale ont finalement prévalu, faisant reculer le CAC 40 de 0,36% à 7 751,89 points. Le SBF 120 a également perdu 0,35% pour fermer à 5 892,86 points.
Les autres indices européens ont également varié, le DAX allemand gagnant 0,12% pour atteindre 23 996,41 points, tandis que le FTSE 100 britannique progressait de 0,67% à 8 775,27 points. Toutefois, les marchés asiatiques ont été plus pessimistes, le Nikkei japonais chutant de 1,22% à 37 965,10 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a perdu 0,14% pour fermer à 42 155,57 points, tandis que le Nasdaq reculait de 0,54% à 19 072,07 points.
La guerre commerciale : un facteur de risque majeur
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois critiqué la Chine, affirmant que le pays avait violé son accord avec les États-Unis. Scott Bessent, un conseiller économique, a également déclaré que les négociations étaient "un peu au point mort". Cette incertitude autour de la guerre commerciale pèse lourdement sur les marchés financiers, les investisseurs privés et institutionnels étant de plus en plus prudents.
Les États-Unis : des rebondissements judiciaires
La semaine dernière, un tribunal commercial international américain a décidé que le président Trump avait outrepassé ses pouvoirs en décidant de droits de douane réciproques. Cependant, quelques heures plus tard, une Cour d’appel a suspendu la décision, laissant les droits de douane applicables et appliqués. Cette situation juridique complexe et en constante évolution contribue à l’incertitude qui règne sur les marchés.
Les valeurs en vue
Le spécialiste des étiquettes électroniques, Vusiongroup, a été la valeur la plus performante du SBF 120, gagnant 3,93% pour atteindre un plus haut historique à 227,60 euros. Cette progression est due en partie à une nouvelle recommandation à la hausse d’un bureau d’études. En revanche, Sanofi a été la plus forte baisse du CAC 40, perdant 4,84% à 87,52 euros, après la publication de résultats mitigés d’une étude clinique sur un médicament contre la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
L’inflation aux États-Unis
L’indice d’inflation PCE, indicateur scruté par la Fed, a ralenti en avril, atteignant +2,1% sur un an, soit moins que les attentes des analystes. Cette baisse s’explique en partie par la diminution des prix de l’énergie. En revanche, l’inflation a progressé sur un mois, en raison d’un rebond du prix des biens durables comme les voitures.
L’agenda économique de la semaine à venir
La semaine prochaine, les indices des directeurs d’achat pour la France et l’Europe pour le mois de mai seront publiés, suivis du PMI manufacturier pour le Royaume-Uni et l’ISM manufacturier pour les États-Unis. Ces indicateurs économiques seront scrutés de près par les investisseurs et les décideurs politiques.
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