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REPORTAGE – Les routes de la Nouvelle-Calédonie sont désormais le théâtre de blocages qui entravent le passage des médecins et du matériel médical, mettant ainsi en péril la vie des habitants de la ville.
Notre envoyé spécial à Nouméa a pu constater de visu les difficultés rencontrées pour accéder à la grande clinique privée Kuindo-Magnin, située dans la presqu’île de Nouville. Les barrages dressés sur les routes, les voitures incendiées en travers de la chaussée, en passant par les groupes d’indépendantistes armés de couteaux, tout semble dissuader les personnels de santé de rejoindre cet établissement de soins.
La paralysie causée par une semaine d’émeutes a poussé certains malades et soignants à rester sur place, tandis que d’autres ont renoncé à se rendre à la clinique par peur des violences. Le docteur Kader Saïdi, urologue, témoigne de la difficulté à naviguer dans ce contexte chaotique. Il n’a pu s’y rendre qu’une seule fois en une semaine, et ce pour une urgence vitale. Mais la question éthique se pose : mettre en danger sa propre vie ou celle de ses patients ?
En cette période de crise, les services médicaux sont fortement perturbés. La peur et l’angoisse règnent parmi les soignants et les patients. Les traitements ont du mal à être assurés, les rendez-vous sont annulés, et aucune chimiothérapie n’a pu être réalisée dans la clinique ces derniers jours.
Cette situation inquiétante met en lumière les conséquences dramatiques des blocages des routes sur la vie quotidienne des habitants de Nouméa. Les autorités peinent à rétablir l’ordre et la sécurité, et les habitants se sentent de plus en plus isolés et vulnérables.
Il est grand temps que des solutions concrètes soient mises en place pour garantir l’accès aux soins de santé et assurer la sécurité des professionnels de la santé et des patients. L’urgence est palpable, et il est essentiel que chacun prenne ses responsabilités pour prévenir de nouveaux drames dans cette région en proie à la violence et à l’incertitude.
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