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NOS ASTUCES – De multiples investissements pour adapter son domicile et employer des aides à domicile permettent de profiter de crédits d’impôt. Cependant, attention, tous les investissements ne sont pas éligibles.
Les foyers qui ont eu recours à une aide à domicile, qui ont dû effectuer des travaux d’adaptation de leur logement en raison de leur perte d’autonomie ou qui ont dû faire face aux coûts d’hébergement en maison de retraite bénéficient d’avantages fiscaux. Pour l’emploi d’une aide à domicile (aide-ménagère, auxiliaire de vie…), un crédit d’impôt équivalent à 50% des dépenses engagées est accordé. Ces dépenses sont plafonnées annuellement à un montant pouvant atteindre 15 000 € pour un couple de plus de 65 ans (20 000 € si le foyer compte une personne invalide bénéficiant de la carte mobilité inclusion mention invalidité).
Attention cependant, les frais liés à l’entretien du jardin ne sont pris en compte qu’à hauteur de 5 000 €. Les personnes ayant réalisé des travaux d’adaptation de leur logement (installation d’une douche à l’italienne, de volets roulants…) ont également droit à un crédit d’impôt équivalent à 25% des dépenses engagées, plafonnées à 5 000 € (célibataire) ou 10 000 € (couple marié ou pacsé), plus 400 € par personne à charge. Cette mesure est applicable à condition qu’au moins un des membres du foyer fiscal soit invalide à hauteur de 40%, titulaire de la carte mobilité inclusion (CMI) ou éligible à l’allocation personnalisée d’autonomie (même s’il n’en bénéficie pas).
Pour les foyers ayant effectué des travaux entre 2019 et 2022, les dépenses engagées en 2023 ouvrent droit au crédit d’impôt dans la limite du plafond non utilisé, sauf en cas de déménagement où les compteurs sont remis à zéro. Tous les foyers, y compris ceux non imposables, peuvent bénéficier de ces crédits d’impôt étant donné que le montant excédant l’impôt dû en 2024 sera remboursé cet été.
Ce n’est pas le cas en revanche de la réduction d’impôt accordée aux personnes hébergées en maison de retraite, en Ehpad ou en établissement de soins de longue durée. Ces dépenses ouvrent droit à une réduction fiscale équivalente à 25% des frais payés (hors frais de soins) dans la limite de 10 000 € par personne hébergée (soit une économie maximale de 5 000 € pour un couple). La partie excédentaire de l’avantage fiscal n’est pas remboursée aux foyers non imposables. Un amendement proposant de transformer cette réduction en crédit remboursable n’a pas été retenu en raison de son coût jugé trop élevé.
Il est impératif de ne pas déduire les avances déjà perçues.
Pour ceux ayant payé ces frais en 2023, il est nécessaire de les mentionner dans la rubrique « Réductions et crédits d’impôt » de la déclaration en ligne. Pour les déclarants utilisant une déclaration papier n°2042, il est obligatoire de se procurer le formulaire complémentaire n°2042 Rici s’il n’a pas été envoyé (à télécharger sur impots.gouv.fr ou à demander à son centre des finances). En ce qui concerne les frais liés à l’emploi à domicile, il faut déclarer l’intégralité des dépenses même si une avance a été perçue en 2023. Le fisc ajoutera cette avance à l’impôt dû sur les revenus de 2023 avant de déduire le crédit d’impôt définitif accordé.
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