PORTRAIT – Figure du camp loyaliste, le député Renaissance de Nouvelle-Calédonie est l’un des derniers à plaider pour un «dégel» rapide du corps électoral, en dépit des violences dans l’archipel.
Mercredi soir, Nicolas Metzdorf n’a pas trouvé le sommeil. Comme la nuit d’avant. Et encore la nuit d’avant. À l’autre bout du fil, le député macroniste de Nouvelle-Calédonie décrit, fatigué et presque sans en revenir, son quotidien depuis trois jours. « Par terre, il n’y a que des fusils d’assaut dans mon salon. Ça fait une drôle de décoration », lâche-t-il. Ces armes sont celles des gendarmes. Ces derniers suivent le parlementaire Renaissance partout où il va, en permanence, jusqu’à rester à son domicile pour le protéger. Cette nuit-là, ils sont encore autour de lui. « Mes enfants sont menacés, mes parents aussi », confie-t-il.
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