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Le célèbre animateur de « La Grande Librairie » a exprimé son opinion sur les conditions de travail difficiles sur la Croisette. Augustin Trapenard a réalisé une dizaine d’entretiens cette année pour le média en ligne Brut.
Selena Gomez, François Damiens… Pendant ses deux semaines passées sur la Croisette, Augustin Trapenard a enchainé les longues interviews pour le média des réseaux sociaux Brut, partenaire officiel du Festival de Cannes. La première lui a parlé de la fragilité mentale de la génération Z, le second des angoisses qu’il cache derrière ses rires.
« Nous prenons le temps, nous faisons des entretiens plutôt que des interviews promotionnelles, nous interrogeons réellement », a déclaré enthousiaste Augustin Trapenard au micro de France Info mercredi. Mais cet enthousiasme est accompagné d’un regret, qu’il évoque dès le début de sa conversation avec l’animateur Philippe Vandel. « Il y a à Cannes un dispositif qui brutalise souvent les journalistes. Cela m’a toujours heurté dans ce festival : les journalistes ont très peu de temps. »
Lorsque plus tard Vandel lui demande ce qui a changé lors des dernières années, Augustin Trapenard revient sur cette « brutalisation » : « Je trouve qu’on est de moins en moins bien traités. Cette manière de contrôler les temps, de hiérarchiser les gens, cette façon de violence, sur le plan linguistique et parfois physique, je trouve cela insupportable. »
Pas de festival sans journalistes
Le présentateur de « La Grande Librairie » a clairement été contrarié par des refus ou des difficultés de négociation avec les représentants des acteurs. Il fait sans doute référence aux interviews minutées que les stars, notamment internationales, accordent durant ce festival particulièrement intense. Lily-Rose Depp, par exemple, accordait sept minutes montre en main aux journalistes de presse écrite l’année précédente.
Malgré les difficultés, Augustin Trapenard a pu interroger, en plus de ceux cités précédemment, Greta Gerwig, la réalisatrice de Barbie et présidente du jury cannois, ou encore Camille Cottin, maîtresse de cérémonie qui animera la soirée de clôture samedi. Sur France Info, l’héritier de Bernard Pivot insiste : « Il n’y a pas de Festival de Cannes sans journalistes. » Plus de 4 000 d’entre eux, venant de nombreux pays, se rendent chaque année sur la Croisette. Le Festival de Cannes est l’un des événements les plus médiatisés au monde, aux côtés de la Coupe du Monde de football et des Jeux Olympiques.
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