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We Love Green, un festival contesté pour son impact sur l’environnement
Le festival We Love Green, qui se positionne comme un événement éco-responsable, est au cœur d’une polémique cette année. En effet, des associations de défense de l’environnement, telles que Projet Animaux Zoopolis (PAZ), accusent le festival de nuire à l’un des rares espaces verts de la capitale pendant la période de nidification.
Depuis sa création en 2011, We Love Green se veut être un rendez-vous musical engagé en faveur du développement durable et de l’éco-citoyenneté. Cependant, ses actions sont remises en question chaque année par les associations écologistes. En 2023, plusieurs organisations telles que le Groupe national de surveillance des arbres, Sites et Monuments, SOS Paris, France Nature Environnement, Aux Arbres Citoyens et A.R.B.R.E.S Remarquables avaient lancé une pétition pour protéger le bois de Vincennes.
Cette année, c’est l’association PAZ qui monte au créneau, exprimant ses inquiétudes quant à l’impact du festival sur la faune et la flore locale. Avec plus de 120 000 festivaliers attendus sur trois jours, l’association estime que We Love Green n’accorde pas suffisamment d’importance à la préservation de la nature. Amandine Sanvisens, fondatrice de PAZ, dénonce les perturbations causées par le festival aux oiseaux en période de nidification, qualifiant la situation de « mascarade ».
Créée en 2017, PAZ lutte pour la protection des animaux vivant en milieu urbain. Selon l’association, les organisateurs de We Love Green mettent en péril les espèces protégées en perturbant intentionnellement leur habitat. En réponse, les organisateurs du festival affirment respecter les normes ISO 20121 depuis 2023 et mènent une étude sur l’impact du festival sur la biodiversité.
Malgré ces mesures, les associations animalistes restent mécontentes et pointent du doigt la mairie de Paris. Amandine Sanvisens dénonce le fait que la ville autorise un événement festif au cœur du bois de Vincennes au nom de l’écologie. Les négociations avec la mairie n’ont pas abouti pour l’instant, laissant les associations sans réponse malgré leurs multiples sollicitations.
En conclusion, la controverse autour du festival We Love Green met en lumière les enjeux de la cohabitation entre événements festifs et préservation de l’environnement. Il reste à voir si les organisateurs et les autorités sauront trouver un équilibre pour garantir le respect de la nature tout en permettant la tenue d’événements culturels dans la capitale.
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