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ANALYSE – En matière d’immigration ou de libre-échange, les représentants français mettent parfois en avant des spécificités nationales sur des sujets clés au Parlement européen.
L’un des points de discorde des eurodéputés français réside dans leur position vis-à-vis des accords de libre-échange. À l’exception des membres du parti d’Emmanuel Macron, aucun d’entre eux ne vote en faveur de ces accords. Certains vont même jusqu’à prendre leur distance avec leurs groupes européens, qui approuvent majoritairement ces accords commerciaux. Un élu d’une délégation française confirme que c’est le principal point de divergence entre eux. Notamment au sein de la famille politique majoritaire du Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE), où siègent les représentants de François-Xavier Bellamy (LR).
Depuis le début de la législature en 2019, la droite européenne a approuvé les quatre accords de libre-échange avec plus des deux tiers des voix. En revanche, les eurodéputés LR ont préféré s’abstenir ou voter contre au nom d’une « sensibilité française ». L’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande, adopté l’automne dernier, en est un exemple criant : au sein du PPE, seuls les eurodéputés français se sont abstenus et deux d’entre eux, dont François-Xavier Bellamy…
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Ce décryptage met en lumière les divergences de positionnement des représentants français au Parlement européen en matière d’immigration et de libre-échange. Entre fidélité aux spécificités nationales et alignement sur les positions de groupes politiques européens, les eurodéputés français naviguent dans un système complexe où les intérêts nationaux peuvent parfois primer sur une vision commune de l’Union européenne.
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