ESSAI – La Citroën C3, une icône populaire menacée par des airbags défectueux
Au moment de se lancer dans une carrière automobile populaire, le modèle le plus vendu de l’histoire des Chevrons doit faire face à une crise liée à des airbags défectueux. La marque aux Chevrons aurait préféré s’en passer. Alors que débute la campagne de lancement de la quatrième génération de la C3, une affaire de rappel massif concernant des airbags Takata défectueux, équipant les C3 et DS3 produites entre 2009 et 2019, vient tout chambouler. Une mauvaise nouvelle pour le constructeur qui voit sa stratégie fortement impactée.
Cette nouvelle C3, déclinée en version thermique et électrique, est attendue comme le messie. Elle incarne le renouveau de la marque qui a dû se réinventer pour devenir le modèle d’entrée de gamme du groupe Stellantis. Moins de modèles mais plus de cohérence semblent être le nouveau credo du constructeur, prenant comme exemple la marque Dacia et sa promesse de proposer des modèles populaires à prix abordables.
Modèle essentiel pour Citroën, la C3 a déjà séduit 5,6 millions de clients en vingt-deux ans. Sans faire de bruit, elle bat le record emblématique de la 2 CV. Avec cette nouvelle génération reprenant le logo ovale d’origine sur sa calandre, la C3 se veut être un symbole fort pour la marque et ses ambitions populaires.
Cette affaire d’airbags défectueux met en péril la renommée de la Citroën C3, pourtant si appréciée par le grand public. Mais malgré cette mauvaise publicité, la marque reste confiante en la performance de son nouveau modèle et espère qu’il saura renouer avec le succès rencontré par ses prédécesseurs. La confiance des clients et des futurs acquéreurs est essentielle pour que la C3 puisse s’imposer sur le marché et rester fidèle à sa réputation de best-seller. Une chose est sûre, Citroën devra redoubler d’efforts pour regagner la confiance de ses clients et effacer cette tache sur son image de marque.