Le parti au pouvoir à Budapest a mené une campagne axée sur un thème unique : éviter que son pays ne soit entraîné dans la guerre en Europe.
Après le dépouillement de 90 % des bulletins de vote, le Fidesz de Viktor Orbán mène la course avec 44 % des voix et 11 des 21 mandats de députés européens en jeu, devant le parti Tisza de Péter Magyar qui obtient près de 30 % et 7 sièges à Strasbourg. Une coalition écologiste et social-démocrate obtient 8,2 % des voix et deux mandats, tandis que l’extrême droite de Mi Hazánk obtient 6,8 % et un député européen.
Pour le Fidesz, ce résultat qui ferait rêver de nombreux gouvernements en Europe représente une contre-performance par rapport aux 53 % et 13 sièges remportés en 2019. En revanche, le score de Péter Magyar confirme sa percée fulgurante.
Deux peuples mobilisés
Au terme de quatorze années d’embrassade nationale-conservatrice, le phénomène Péter Magyar, un ancien cadre du Fidesz, a apporté un vent de fraîcheur à une vie démocratique étouffée. Lors d’une conférence de presse donnée après la fermeture des bureaux de vote à 19 heures et en attendant les résultats, il a déclaré que suite aux résultats « il sera évident pour tout le monde que le parti Tisza…
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