ANALYSE – Pour augmenter la « survivabilité » de ces cibles stratégiques en cas de conflit, les états-majors des armées occidentales s’inspirent des tactiques ukrainiennes.
Les prochains exercices de l’armée française en Roumanie, située à l’est de l’OTAN, ne seront pas seulement une question de troupes au sol. Les hauts gradés seront également mis à l’épreuve. La guerre en Ukraine et le conflit à Gaza ont mis en lumière l’importance stratégique des postes de commandement, devenus des cibles prioritaires non seulement des tirs en profondeur, mais aussi des nouvelles technologies comme les drones ou le cyber. Les centres de commandement ne sont plus protégés par leur position en retrait du front. Face à ces menaces, il est crucial de former et d’endurcir les responsables des opérations dans leur « command and control ». Le « C2 » est le cerveau des opérations militaires. « Nous allons confronter l’état-major à des menaces réelles », a expliqué récemment le général Loïc Girard, en charge des troupes françaises en Roumanie, à propos du prochain exercice DacianFall qui verra le déploiement de la 7e brigade blindée.
La 7e BB va ainsi expérimenter un « nouveau format » de poste de commandement.
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