Le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orban est sous le feu des projecteurs pour ses politiques restrictives en matière d’immigration et d’asile. Cette renommée mondiale lui a valu une amende record de 200 millions d’euros, décidée par la Cour européenne de justice. En outre, une astreinte de 1 million d’euros par jour de retard dans l’exécution d’une décision datant de décembre 2020 a été ajoutée à la sanction.
Le Premier ministre hongrois a vivement réagi à cette amende, la qualifiant de « scandaleuse et inacceptable ». Depuis presque quatre ans, le gouvernement hongrois défie ouvertement les directives de la justice européenne qui lui ordonne de cesser le refoulement systématique des migrants à la frontière entre la Hongrie et la Serbie.
En 2015, en pleine crise migratoire le long de la « route des Balkans », les autorités hongroises ont érigé une clôture de 175 kilomètres de long à la frontière serbo-hongroise, renforcée l’année suivante par une législation restrictive supplémentaire…
Cette décision de la Cour européenne de justice fait suite à de nombreuses critiques et condamnations internationales à l’égard de la politique migratoire du gouvernement Orbán. En effet, l’Union européenne a déjà reproché à la Hongrie de violer les droits fondamentaux des migrants en les refoulant et en les maintenant dans des conditions précaires à la frontière.
Malgré les pressions et les sanctions imposées par l’UE, Viktor Orban maintient fermement sa position sur l’immigration, arguant que ces mesures sont nécessaires pour protéger les frontières de l’Union européenne et préserver la sécurité des citoyens hongrois.
La question de l’immigration reste un sujet brûlant en Hongrie et en Europe, divisant les opinions et suscitant de vives réactions. Alors que certains soutiennent la politique d’Orbán pour sa fermeté et sa défense de la souveraineté nationale, d’autres dénoncent des violations des droits de l’homme et un manque d’humanité envers les migrants en quête de protection.
L’amende infligée par la Cour européenne de justice pourrait marquer un tournant dans la politique migratoire hongroise et relancer le débat sur l’accueil et l’intégration des migrants en Europe. Cette décision historique souligne une fois de plus les tensions entre les États membres quant à la gestion de la crise migratoire et la protection des droits fondamentaux des personnes en quête d’asile.