La semaine boursière qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos pour le CAC 40. Avec une chute de 6,23 %, l’indice phare de la Bourse de Paris a connu sa pire performance depuis l’invasion russe de l’Ukraine en mars 2022. Cette dégringolade s’est notamment accélérée le vendredi, avec une baisse de 2,66 %. En l’espace de cinq jours, plus de 160 milliards de capitalisation boursière se sont envolés en fumée. Et pour couronner le tout, l’indice est désormais dans le rouge depuis le début de l’année, affichant une baisse de 0,53 %. Depuis son record historique atteint le 15 mai dernier, le CAC 40 a perdu plus de 9 % de sa valeur.
Cette semaine noire sur les marchés financiers français s’explique en partie par la dissolution de l’Assemblée nationale, qui a plongé les investisseurs dans un abîme d’incertitudes. Dans un contexte aussi tendu, il est difficile de prédire avec certitude l’évolution future des cours. Les spécialistes de Mandarine Gestion mettent en garde contre un brouillard épais qui risque de persister au moins jusqu’à l’issue des élections législatives. La situation pourrait même se tendre davantage dans les semaines à venir. En effet, la France est déjà sous surveillance des agences de notation en raison de son déficit, et les élections n’arrangent en rien les choses.
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