Lors d’une réunion organisée par le ministère des Affaires étrangères, les diplomates allemands se sont inquiétés de l’avenir de la coopération économique avec un gouvernement français dirigé par la droite nationaliste.
Correspondant à Berlin
À peine remis du choc de la dissolution surprise d’Emmanuel Macron, le gouvernement allemand se prépare déjà au pire scénario : la nomination de Jordan Bardella ou d’un autre membre du Rassemblement national à Matignon. Dépassant toutes les autres hypothèses électorales, cette crainte a été longuement discutée lors d’une réunion exceptionnelle convoquée par les diplomates allemands du ministère des Affaires étrangères, axée spécifiquement sur le cas français.
Une fois passée la phase de stupeur, Berlin cherche à comprendre ce à quoi ressemblerait un gouvernement français dirigé par un parti qui, formellement, reste encore allié au Parlement européen avec l’ennemi numéro un de la démocratie allemande : l’AfD. En Allemagne, le recentrage opéré par la formation de Marine Le Pen – et son intention affichée de ne plus siéger à Strasbourg avec l’Alternative für Deutschland – pèse peu au regard de l’histoire du RN, avec ses racines plongeant dans l’extrême…
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