Sans abandonner la réforme de l’assurance-chômage, le Premier ministre espère convaincre les électeurs sociaux-démocrates.
Il a opté pour une table en terrasse et une grande tournée de bières pour marquer son entrée en campagne. Initialement silencieux après l’annonce-surprise de la dissolution de l’Assemblée, le Premier ministre a lancé jeudi à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) la mobilisation générale de son camp, à 17 jours du premier tour des élections législatives anticipées. « Je ne suis pas du genre à baisser les bras, je suis toujours mobilisé » malgré un « moment difficile », a déclaré le chef du gouvernement aux côtés du député macroniste local, Jean-Pierre Pont. Ce dernier aura une tâche ardue pour l’emporter.
Bien plus que dans le reste du pays, la commune dirigée par l’ancien ministre socialiste Frédéric Cuvillier a largement plébiscité le Rassemblement national lors des élections européennes (41,68 %). « Je vois beaucoup de Français qui sont inquiets à l’idée que les extrêmes puissent remporter une majorité et diriger le pays. Bien entendu, je souhaite que cela se traduise par un sursaut électoral », a insisté Gabriel Attal le lendemain…
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