Interview exclusive – Pour le premier ministre israélien, « il n’existe pas d’État palestinien » et Israël gardera le contrôle de la sécurité « du Jourdain à la mer ».
Envoyé spécial à Tel-Aviv
C’est dans son bureau situé au centre de la Kyria, le complexe de l’état-major de Tsahal à Tel-Aviv, que nous a reçu, devant une carte du Moyen-Orient, celui qui, à 74 ans, vient de dépasser le record de longévité de Ben Gourion à la tête de la nation israélienne.
LE FIGARO. – Que pensez-vous du plan de Joe Biden pour un cessez-le-feu à Gaza, qui a été repris dans une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ?
Benyamin NETANYAHOU. – Nous avons accepté un cessez-le-feu provisoire, afin de libérer les otages. Le Hamas refuse de les relâcher, car il exige un cessez-le-feu permanent, qui laissera ces terroristes maîtres de Gaza et prêts à réitérer des massacres du type de celui du 7 octobre 2023 – brûler des bébés, violer des femmes, kidnapper des survivants de l’Holocauste. Aucun gouvernement responsable ne l’accepterait. Tout le monde reconnaît aujourd’hui que c’est Sinwar (le chef militaire, NDLR) et les dirigeants du Hamas qui font obstacle à un accord. La guerre…
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L’interview se poursuit pendant des heures alors que le premier ministre israélien expose sa vision de la situation actuelle au Moyen-Orient. Selon lui, le conflit israélo-palestinien est au cœur de nombreux enjeux géopolitiques et historiques qui ne peuvent être ignorés. Netanyahu insiste sur le fait qu’il n’existe pas d’État palestinien et qu’Israël continuera à assurer la sécurité dans la région. Il affirme que le contrôle « du Jourdain à la mer » est une question de survie pour l’État d’Israël.
Le discours du premier ministre israélien suscite des réactions mitigées dans la communauté internationale. Certains soutiennent sa position ferme en faveur de la sécurité d’Israël, tandis que d’autres critiquent son refus de reconnaître un État palestinien. Les négociations de paix sont au point mort depuis des années et la situation au Moyen-Orient reste tendue.
Malgré les pressions internationales, Netanyahu reste inflexible sur ses positions. Il affirme que la sécurité d’Israël est sa priorité absolue et qu’il continuera à agir en conséquence. Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir de la région et il est clair que la question du conflit israélo-palestinien restera au centre des préoccupations mondiales.