Si le président est le chef des armées, le Premier ministre et le ministre de la Défense gardent la main en cas de cohabitation sur le budget et l’administration militaire.
Les militaires ne font pas de politique. « Et heureusement, pour la loyauté aux institutions ! », commente un officier en s’étonnant des atermoiements des hauts fonctionnaires qui craignent une possible victoire de l’extrême droite ou de l’extrême gauche aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Plus conservateurs que la moyenne des Français, les militaires pourraient accueillir sans crainte un glissement vers la droite du pouvoir. Mais dans le contexte actuel de tensions internationales croissantes, une possible cohabitation inquiète d’autant plus qu’elle génère de l’incertitude.
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