ENTRETIEN – Le fils aîné du cofondateur du Hamas, Cheikh Hassan Youssef, a dénoncé récemment la tyrannie du mouvement. Mosab Hassan Youssef, né à Ramallah et résidant aux États-Unis, en Californie depuis 2007, s’est éloigné de l’islam pour se rapprocher de la foi chrétienne. Architecte de 46 ans, il s’est aussi rapproché d’Israël, devenant même un informateur pour le service de renseignement intérieur de l’État hébreu, le Shin Beth, pendant son séjour en prison. Il a aidé Israël à déjouer de nombreux attentats terroristes pendant la Seconde Intifada, recevant ainsi le titre de « prince vert ».
Depuis le pogrom du 7 octobre en Israël, Mosab Hassan Youssef milite activement pour une éradication du Hamas à Gaza. Il appelle également Israël et l’Europe à lutter contre le djihad et l’islamisme dans le monde. Dans une récente interview exclusive pour Le Lesoir, il s’est exprimé sur les récents événements et sur ses convictions.
LE FIGARO – Qu’avez-vous ressenti lors des attentats du Hamas le 7 octobre ?
Mosab HASSAN YOUSSEF – J’ai été profondément choqué par l’ampleur de l’attaque. Le pogrom du 7 octobre est un exemple frappant de la violence et de la terreur que le Hamas peut semer.
En tant que témoin du conflit au Moyen-Orient, Mosab Hassan Youssef est un fervent défenseur de la paix et de la justice dans la région. Son engagement sans faille en faveur de la démocratie et de la liberté en fait une voix importante dans le débat sur le conflit israélo-palestinien. Sa proximité avec Israël et sa rupture avec le Hamas en font une figure controversée, mais ses actions sont motivées par un profond désir de voir la région prospérer dans la paix et la sécurité.