[ad_1]
Les offres alléchantes pleuvent sur Internet, au point de nous inciter à sauter sur la première proposition qui se présente. Mais derrière ces prix attractifs se cachent souvent des options limitées. Explications.
Sélectionner la bonne voiture de location est souvent l’une des tâches les plus fastidieuses lors de la préparation d’un voyage. Après avoir réservé les vols ou les trains, choisi avec soin l’hôtel… vient le moment redouté pour de nombreux vacanciers : choisir la bonne voiture de location. Les offres sur les différents sites internet et les agences de location peuvent être vertigineuses : à partir de 10 euros par jour chez Goldcar, 16 euros chez Sixt, 3 euros pour une location en Italie… Comment distinguer une bonne offre d’une mauvaise dans cette jungle des petits prix ? Et surtout, que se cache-t-il derrière ces tarifs alléchants ? « Si vous n’avez aucune exigence, ces prix d’appel peuvent être intéressants », explique Pierre Feisthauer, chargé de développement chez Carigami, un comparateur en ligne de location de voitures et d’autopartage. Avant de nuancer : « Mais payer moins cher n’est pas toujours la meilleure option. »
Derrière ces prix d’appel, séduisants, se cachent souvent des options limitées. Tout d’abord, en ce qui concerne le service lui-même. « Prenons l’exemple de la société Goldcar, présente notamment dans le sud de l’Europe. Il y a de bonnes offres, mais généralement, l’agence n’est pas directement située dans le terminal de l’aéroport. Il faut prendre une navette, certes gratuite, pour s’y rendre », explique Pierre Feisthauer. « Il peut y avoir de l’attente au guichet lors de la récupération du véhicule. C’est un peu comme ceux qui pourraient utiliser Ryanair. Si vous n’êtes pas habitué, il vaut mieux vous adresser à une grande enseigne. » Ensuite, en ce qui concerne les franchises et les assurances. La facture peut rapidement grimper en cas de pépins : jusqu’à 3000 euros pour le prix d’une franchise, en cas de sinistre causé par le conducteur.
« Les assurances reposent sur l’acceptation du risque par les clients. Et chaque personne est différente, » ajoute Pierre Feisthauer. Le loueur peut proposer de « racheter la franchise » ou de « prendre une assurance complémentaire », ce qui entraîne des frais supplémentaires. « Certains conducteurs veulent se protéger à tout prix lorsqu’ils sont à l’étranger », poursuit le représentant de Carigami. Au-delà du prix, les clients doivent prendre en compte un certain nombre de critères : la taille du véhicule, adaptée ou non pour le type de voyage qu’ils ont l’intention de faire, le kilométrage, s’ils peuvent rendre ou non le véhicule dans la même agence de location, l’option du conducteur supplémentaire, et les conditions pour les jeunes conducteurs et les conducteurs plus âgés.
Autant d’options à la discrétion du client. « Cela dépend des destinations où vous vous rendez. Aux États-Unis et au Canada, par exemple, je recommande d’ajouter un conducteur au contrat de location car les distances à parcourir sont importantes », poursuit Pierre Feisthauer. Avec des tarifs très bas, il est également sage d’adopter certains réflexes : prendre des photos du véhicule au moment de la prise en main, mais aussi juste avant de le rendre au loueur, pour éviter toute mauvaise surprise. « Il existe plusieurs politiques en ce qui concerne le carburant : certains loueurs font le plein et attendent donc que vous le fassiez en rendant le véhicule, d’autres ne remplissent que jusqu’à un certain niveau. Dans ce dernier cas, cela peut être un vrai casse-tête car les loueurs peuvent ensuite refacturer les clients avec un prix au litre plus élevé et des frais de service ajoutés », avertit Pierre Feisthauer.
Même si des sociétés comme Avis, Europcar, Hertz ou Sixt sont reconnues dans le secteur, la qualité peut varier d’une agence à l’autre. Là encore, prudence. « Il peut y avoir des hauts et des bas, en fonction de l’emplacement de l’agence, du taux de rotation du personnel… Plusieurs critères sont à prendre en compte. » Il ne faut pas hésiter non plus à se tourner vers des loueurs locaux, qui peuvent proposer des prix plus attractifs.
Prendre le temps de comparer les offres
Les bas prix sont-ils toujours synonymes de potentielles déconvenues ? Pas nécessairement. Chez Getaround, on revendique des tarifs en moyenne 30% moins chers que les loueurs professionnels. « Les propriétaires, qui sont des particuliers, mettent en location leur véhicule, pour une heure ou plusieurs jours. Que ce soit pour une utilisation quotidienne ou dans le cadre de vacances », explique Adèle Martin, porte-parole de la plateforme d’autopartage. Pour éviter tout problème, il convient, comme avec les agences de location traditionnelles, de prendre le temps de consulter les avis des clients. « Il est important de s’assurer que la note est positive. Il est essentiel de vérifier les photos et de consulter les caractéristiques du véhicule », ajoute la représentante de Getaround.
Des principes simples mais pas toujours évidents pour certains clients. « En ce qui concerne les voitures électriques, il est important de bien lire la description fournie par le propriétaire », poursuit Adèle Martin. Et un tarif ultra-attractif ne signifie pas forcément une mauvaise expérience. « Certains propriétaires préfèrent louer à des tarifs préférentiels pour favoriser une rotation régulière des clients et éviter ainsi de payer des frais de parking trop conséquents », rassure Adèle Martin. La plateforme propose une mise à disposition des véhicules 24h/24 et 7j/7. Que le loueur soit un professionnel ou un particulier, il est inutile de se précipiter sur la meilleure offre disponible. Il vaut mieux être attentif, prendre le temps et faire preuve de discernement.
À ÉCOUTER – Permis de conduire international : tout ce qu’il faut savoir sur ce précieux sésame
ÉCOUTEZ NOTRE PODCAST
[ad_2]