[ad_1]
ANALYSE – De nouvelles approches thérapeutiques visent à cibler le microbiote pour traiter les maladies cérébrales telles que la dépression.
Les expressions populaires telles que « tripes tordues », « boule au ventre » ou « papillons dans le ventre » désignent le ventre comme le siège de nos émotions. Et ces expressions sont loin d’être fausses. Les scientifiques affirment aujourd’hui que nos intestins, et plus précisément notre microbiote intestinal, ont la capacité d’influencer nos émotions. Le Professeur Eleni Siopi, neuroscientifique et chercheur à l’Inserm, explique : « Depuis une dizaine d’années, différentes études ont démontré l’existence d’une communication étroite entre le microbiote intestinal et le cerveau, qui joue un rôle déterminant dans le contrôle de pratiquement toutes nos fonctions cognitives, y compris la régulation émotionnelle impliquée dans la dépression ».
Son équipe, ainsi que celle du Professeur Pierre-Marie Lledo de l’Institut Pasteur, ont notamment constaté que le transfert de microbiote de souris stressées à des souris en bonne santé entraînait chez ces dernières tous les symptômes caractéristiques d’un état dépressif : perte de motivation, perte de plaisir et apathie.
Les recherches ont démontré que le microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans notre santé mentale. Il est maintenant clair que l’équilibre de la flore intestinale est essentiel pour maintenir une bonne santé mentale et émotionnelle. Les perturbations dans le microbiote peuvent entraîner des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et d’autres troubles de l’humeur.
En transférant…
L’accès complet à cet article est réservé aux abonnés. Vous pouvez lire la suite en débloquant l’intégralité de l’article. Si vous êtes déjà abonné, veuillez vous connecter.
Dans cette quête pour comprendre et soigner les maladies cérébrales, les chercheurs explorent de nouvelles voies thérapeutiques visant à cibler directement le microbiote intestinal. Des traitements basés sur la modification du microbiote, tels que les probiotiques ou les prébiotiques, sont étudiés pour leur potentiel à réguler les fonctions cérébrales et à traiter les troubles de l’humeur.
Des études cliniques sont en cours pour évaluer l’efficacité de ces approches innovantes. Les premiers résultats sont encourageants, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de traitement pour les patients souffrant de dépression et d’autres maladies cérébrales.
En conclusion, il est de plus en plus évident que le microbiote intestinal joue un rôle crucial dans notre santé mentale et émotionnelle. Les nouvelles stratégies thérapeutiques qui ciblent le microbiote ouvrent des perspectives passionnantes pour le traitement des maladies cérébrales telles que la dépression.
[ad_2]