Aussi connu sous le nom de « galère portugaise », cet animal marin ressemblant à une méduse est généralement présent dans les mers tropicales. Récemment, en Catalogne, des plages ont dû être évacuées en raison de sa présence.
A première vue, on pourrait confondre la galère portugaise avec une méduse, mais il s’agit en réalité d’un animal marin appelé physalie ou vessie de mer. Ces derniers jours, des observations ont été faites au large des côtes de la Catalogne, notamment près de Tarragone, entraînant la fermeture de plusieurs plages, comme le rapportent les médias espagnols. Une mesure de sécurité nécessaire, étant donné que cet animal, ayant l’apparence d’un sac translucide rempli d’air aux reflets bleutés, possède des tentacules urticants pouvant atteindre jusqu’à 20 mètres. Son venin, mortel pour les poissons, peut également représenter un danger pour les êtres humains.
Cette espèce est généralement présente sous des latitudes plus tropicales, dans les eaux chaudes des océans Indien et Pacifique. L’augmentation de la température de l’eau, propice à leur reproduction, explique leur prolifération en Méditerranée. En France, la galère portugaise est repérée en Martinique, à Mayotte et à Saint-Barthélemy selon l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), mais n’a pas été observée sur le territoire métropolitain cette année. Des physalies ont été découvertes sur l’île de Ré (Charente-Maritime) ainsi qu’en Vendée en janvier 2023, sur les côtes belges en 2020 et sur des plages du Finistère en 2019.
Même une fois morte, la galère portugaise conserve son pouvoir urticant à travers ses tentacules. Il est donc recommandé de ne pas s’en approcher si l’on en trouve échouée sur une plage. Le Centre antipoisons belge met en garde contre les effets néfastes du contact avec une physalie, provoquant une douleur intense immédiate, des zébrures cutanées, des démangeaisons, la formation de vésicules et parfois des cicatrices pigmentées. Des symptômes plus graves peuvent survenir après un délai variant de quinze minutes à une heure, tels que des nausées, vomissements, accélération du pouls, douleurs thoraciques et abdominales, difficultés respiratoires, douleurs musculaires et articulaires, malaise, vertiges et fièvre.
En cas de contact avec une physalie, les Agences régionales de santé (ARS) recommandent de ne pas appliquer de chaleur (risquant d’aggraver la brûlure), de retirer délicatement les filaments visibles avec une pince ou un gant, d’appliquer du sable sec, de gratter avec une carte de crédit et de rincer à l’eau de mer sans frotter.
(video Widget)
Dans une vidéo, nous pouvons voir que les vers de feu menacent les plages méditerranéennes. Les autorités mettent en garde contre ces animaux marins dangereux qui peuvent compromettre la sécurité des baigneurs et des vacanciers.